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Saint-Paul-lès-Dax, suivez les guides

Par midi olympique
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Sur le pré, Diaz et Lièvremont montrent la voie à des Saint-Paulois qui veulent creuser leur sillon au deuxième échelon.

Un pont sépare Saint-Paul-lès-Dax de Dax, la Fédérale 2 du Pro D2. Un lien immuable, et un vœu sans cesse formulé par les Saint-Paulois : que le voisin se maintienne au plus haut. Car Philippe Loustalot, qui préside le SPS au côté de Pierre Cazeaux, n’en démord pas, rien ne serait pire qu’une concurrence entre les deux clubs à l’échelle des compétitions fédérales. «Les difficultés de l’USD nous impactent directement, regrette Philippe Loustalot. Nos cadets et minimes sont regroupés dans le rassemblement du grand Dax et nos six meilleurs cadets sont à l’USD qui jouit encore d’un certain pouvoir d’attraction. Dax doit rester en Pro D2.» Il serait ainsi plus facile de pérenniser le club en Fédérale 2, à sa vraie place compte tenu de la conjoncture économico-sportive. «La saison dernière en Fédérale 3, avec notre budget de 300 000 € nous étions dans la fourchette haute. Au palier au dessus nous sommes aujourd’hui dans la fourchette basse. Le recrutement s’en est ressenti mais nous avons conservé notre ossature. Nous ne voulions pas démanteler un groupe qui nous a donné satisfaction.»

«Nous recherchons le mouvement»

Et le choix auquel ont participé les entraîneurs se révèle plutôt judicieux. En charge de l’équipe première depuis 2013, Laurent Diaz, qui est resté joueur, et Jérôme Poulan ont conduit le SPS en Fédérale 2. Un juste retour des choses pour une structure qui flirtait avec les meilleurs de la première division il y a huit ans. Le purgatoire n’avait que trop duré mais rien n’est encore acquis. Il reste huit matchs aux Landais pour assurer leur maintien et effacer un début de championnat trop pollué par les blessures qui ont affecté le rendement du pack, et plus particulièrement celui d’une deuxième ligne décimée. Ces difficultés de la deuxième saison, Laurent Diaz s’y attendait : «Nous ne voulons pas brusquer les choses. Il y avait déjà un bon groupe en place et un bon travail avait été fait, nous y avons ajouté quatre éléments.»

Mathieu Lièvremont, lui, était déjà là. Laurent Diaz l’avait convaincu de le suivre un an plus tôt en quittant Dax. Une option qui s’est révélée gagnante pour le Saint-Paul Sport, ô combien satisfait des services d’un troisième ligne installé sur une expérience de dix-huit années de haut niveau. «Il tire notre équipe, plutôt jeune, vers le haut, proclame Laurent Diaz. Il est discret mais ses prises de parole sont toujours à bon escient. Il est honnête et généreux et, à 38 ans, il est au top physiquement.» Un détail utile dans le contexte d’une équipe dont le profil se veut ouvert. C’est ainsi que les coachs le désirent : «Nous recherchons le mouvement. Notre équipe n’est pas très dense mais plutôt mobile et bonne défensivement. Le pack a été privé de plusieurs joueurs blessés et nous n’avons donc pas un effectif supérieur à la saison dernière. Nous compensons par beaucoup de générosité.» En termes de potentiel, une amélioration est prévisible avec le retour de blessés, dont le deuxième ligne Xavier Douet, capitaine de l’aventure de l’accession, et qui n’a pas encore joué cette saison. Si tout se passe bien, Mathieu Lièvremont ne sera pas fâché de lui remettre le brassard de capitaine qu’il porte par intérim. Et c’est unis sous le même étendard que tous les Saint-Paulois vont livrer les batailles décisives de ce début d’année. G.P.

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