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Nationale 2 – Marcq-en-Barœul : que la bonne étoile du Nord veille sur eux

Par Philippe Alary
  • En progrès constants depuis quelques saisons, les Jaune et Bleu de Marcq-en-Barœul (2,5 millions d’euros de budget) ont les armes pour accéder à la Nationale. Pour rappel, seul le champion sera promu automatiquement. Photo Eric Morelle En progrès constants depuis quelques saisons, les Jaune et Bleu de Marcq-en-Barœul (2,5 millions d’euros de budget) ont les armes pour accéder à la Nationale. Pour rappel, seul le champion sera promu automatiquement. Photo Eric Morelle
    En progrès constants depuis quelques saisons, les Jaune et Bleu de Marcq-en-Barœul (2,5 millions d’euros de budget) ont les armes pour accéder à la Nationale. Pour rappel, seul le champion sera promu automatiquement. Photo Eric Morelle Photo Eric Morelle
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L’OMR emporte tout sur son passage depuis plus de deux mois. De là à dire que sa présence en finale relève d’un aboutissement aussi légitime qu’ineluctable…

"Non, non, aucun amalgame, ce n’est pas du tout la même histoire…" D’emblée, Stanislas Madej, le très convivial préposé à la communication opérationnelle nordiste, se charge de couper court à toute tentative de comparaison entre l’épopée du feu-Lille Métropole Rugby et celle de l’Olympique marcquois. Il y aurait pourtant de quoi prêter à confusion, le Stadium de Lille Métropole (situé à Villeneuve-d’Ascq) étant, par exemple, le théâtre des exploits des protégés de Philippe Caloni et de Morgan Champagne, comme il fut celui de la formation copilotée par David Bolgashvili et Morgan Turinui, victorieuse de Nevers, en pure perte hélas, au printemps 2015.

En fait, il s’agit à travers ce questionnement de dissiper les éventuelles inquiétudes liées à tout changement de costume. Et ce, de telle sorte que le verdict sportif soit respecté. Bonne nouvelle, le club porté sur les fonts baptismaux en 1971 et piloté par Olivier Gradel (pour la SAS) et Grégory Delpierre (pour l’association) a les reins aussi solides au sens figuré que ses piliers et talonneurs, au sens propre, sur le terrain : 2,5 millions d’euros, voilà qui est tout à fait compatible avec la Nationale. "L’OMR, c’est 650 licenciés, 130 partenaires", poursuit celui qui n’accrédite guère l’image dite "du front pionnier" et encore moins celle d’un sport classé "confidentiel".

L’humilité, vertu cardinale

Certes, le ballon rond est roi. De ce fait, le LOSC tient le haut du pavé, à tel point que ses féminines utilisent également les installations villeneuvoises au même titre que les sociétaires du Lille Métropole Athlétisme mais, de fil en aiguille, le rugby gagne en audience. Prêt pour un ancrage durable là où les proches voisins de Beauvais ont échoué de justesse, il y a deux ans, au profit de Lannemezan. Les Marcquois, eux, ont disposé d’Oloron-Sainte-Marie lors du fatidique barrage en question et, depuis, redonnent au ballon ovale ses lettres de noblesse. Après une première saison d’acclimatation à l’issue de laquelle la sixième place qualificative leur a échappé d’un rien, les Nordistes ont marqué de leur empreinte la phase régulière. "Nos joueurs sont de bons types, animés de belles valeurs" déclare Philippe Caloni, le plus connu de tous, notamment en tant qu’ancien joueur passé de l’autre côté de la barrière.

Des bons types qui savent d’où ils viennent. "La saison dernière, au moment de la trêve, nous étions avant-derniers", se souvient Caloni. Rien de tout ça cette saison. Deux victoires lors du premier bloc (dont l’une, importantissime, à Limoges) leur ont permis de s’installer sur les bons rails, la qualification, leur objectif avoué, ne faisant plus l’ombre d’un doute au fil des semaines. On rappellera que seule la grosse cylindrée rennaise est parvenue à faire mordre la poussière aux futurs tombeurs de Rumilly, Salles et Mâcon dans la dernière ligne droite. 28-16 face au meilleur club de Saône-et-Loire, voilà qui en impose même si notre interlocuteur, fidèle à une ligne directrice en totale adéquation avec la culture autochtone, estime "qu’il a fallu s’employer. Ce sera encore le cas face à Langon dont la présence en finale ne me surprend absolument pas. Non seulement notre adversaire que je considère comme solide et joueur à la fois finit très fort, mais il nous a battus nettement au retour (35-10) alors que nous lui avions concédé le bonus défensif (23-18) lors du match aller. Nous ne serons pas favoris mais nous ferons en sorte de lutter à armes égales. Pour cela, il faudra être constants, jusqu’au bout des arrêts de jeu".

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