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Pro D2 - Grenoble est d’attaque pour la course à la qualification

  • Le FCG de Thibaut Martel a frappé un brand coup à Biarritz et s’avance comme l’épouvantail de la future phase finale.
    Le FCG de Thibaut Martel a frappé un brand coup à Biarritz et s’avance comme l’épouvantail de la future phase finale. Icon Sport - Icon Sport
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Meilleure attaque du championnat, le club isérois vient de marquer plus de 100 points et seize essais en deux matchs. Il monte clairement en puissance depuis plusieurs semaines.

La saison de Grenoble n’a rien eu d’un long fleuve tranquille mais alors que la phase finale pointe le bout de son nez, le club isérois est là, présent dans le top 4, une situation difficilement imaginable dix mois plus tôt. "Le 3 juillet, on ne savait pas si on allait avoir du travail, si on allait être en Pro D2 et on se retrouve à Biarritz, dans un contexte où, eux, doivent gagner pour se maintenir et nous, on doit aller chercher la quatrième place", a souligné Nicolas Nadau au coup de sifflet final. De retour dans un stade qu’il connaît bien, pour avoir passé deux saisons sur le banc biarrot (2019-2021), le technicien a joué, comme l’an passé (26-35), un mauvais tour à son ex-club, au terme d’une soirée où les siens ont gagné car ils ont réalisé une grande première période.

Pendant quarante minutes, les Isérois ont beaucoup tenté et réussi. La victoire décrochée en terre basque est celle d’une équipe qui a décidé de jouer un rugby offensif et séduisant. "Le BO a un jeu très ouvert, ce qui nous a permis, à nous aussi, d’avoir un jeu très ouvert. Lorsque nous avons joué face à Angoulême, qui ferme le jeu, nous avons été davantage en difficulté", a rappelé l’entraîneur. "On a réussi à se trouver, à mettre de la vitesse et à rester dans notre système en gardant la tête froide", a estimé l’ailier Geoffrey Cros, auteur d’un doublé. "Quand on respecte le plan de jeu, on prend énormément de plaisir sur le terrain. Tout a marché en première mi-temps mais on savait que la seconde période ne serait pas du tout pareille."

Au meilleur des moments

Au Pays basque, Grenoble s’est offert une sixième victoire d’affilée et alors que le club alpin va recevoir deux fois lors des trois dernières journées, la voie royale pour un barrage à domicile s’ouvre face à lui. Les hommes de Steeve Blanc-Mappaz ont, plus que jamais, leur destin entre les mains et la montée en puissance aperçue depuis plusieurs semaines montre qu’il faudra probablement compter sur Grenoble dans la bataille finale. Le déclic ? "Il a eu lieu à Vannes (10-17), raconte Nicolas Nadau. Notre système défensif était mis à mal depuis quelques semaines, voire des mois. On prenait des essais trop faciles. Là, les joueurs ont changé leur fusil d’épaule. Sur les matchs à Vannes puis Nevers, on s’est construit un état d’esprit défensif. Se faire mal, plaquer à deux… Toute cette énergie a complètement changé. On n’avait pas eu de match référence jusqu’ici. Nous avons eu le contenu offensif sur les deux rencontres à l’extérieur, on a fait un match très moyen contre Angoulême et depuis deux matchs, on arrive à mettre le contenu offensif et défensif voulu. Nous sommes extrêmement satisfaits car aujourd’hui, la mayonnaise prend." Au meilleur des moments, non ?

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