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Pro D2 - "On ne pourra se permettre aucun écart", assure Maxime Espeut (Béziers) avant le déplacement à Rouen

Par Rémy RUGIERO
  • Maxime Espeut face à Biarritz, le 8 décembre dernier.
    Maxime Espeut face à Biarritz, le 8 décembre dernier. Icon Sport - Icon Sport
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Béziers, deuxième de la Pro D2 avant la 25e journée, est en bonne position dans ce sprint final. Le trois-quarts centre Maxime Espeut reste prudent avant le déplacement à Rouen, qui lutte pour son maintien.

Le retour à la compétition face aux Biarrots fut-il mouvementé ?

On retient la victoire dans ce sprint final et ce marathon qui se déroule cette saison. Il nous reste encore beaucoup de travail à fournir, nous prenons encore trop de points. Si nous désirons être compétitifs contre tout le monde, avec l’espoir d’aller loin en phase finale, tous les secteurs devront être au vert.

À quoi attribuez-vous ces largesses défensives ?

Plusieurs facteurs entrent en considération, en premier lieu Biarritz qui possède l’une des meilleures conservations du championnat. Sans parvenir à les contrer sur la durée, nous n’avons pas eu trop le ballon. On a pas mal subi et avec une défense qui se veut agressive comme la nôtre, il faut être au top sur la circulation et le fait de se relever vite.

Malgré tout, ce caractère ancré dans l’équipe est-il une constance qui vous suit ?

J’ai quelques souvenirs en tête, comme Hans Nkinsi durant la rencontre face aux Basques. Nous étions un peu dans le dur, et un gros plaquage à un moment nous remet dans le droit chemin. C’est comme cela à Béziers, il y a de gros tempéraments, bien sûr, il faut garder la tête froide et tout son professionnalisme, mais de temps en temps, un excès de colère ou d’agacement qui marque tout le monde, donne l’envie à l’équipe d’avancer collectivement.

Béziers reste coleader du championnat avec Vannes, les perspectives s’annoncent toujours aussi ouvertes ?

Bien sûr, alors qu’on se déplace chez une équipe située dans le bas du tableau, il nous faut prendre des points. Le temps presse pour chaque équipe et nous n’aurons que deux réceptions à notre actif sur les six dernières rencontres. Il faut donc s’exporter le mieux possible, pour assurer une place comme la nôtre aujourd’hui.

Près de 9 000 personnes face à Biarritz, une première depuis 2018, l’engouement se précise de plus en plus au club...

Il nous reste donc deux rencontres à domicile face à Valence-Romans et Nevers. Il y aura aussi la notion de dernier match pour certains garçons du groupe avec le maillot de Béziers. On s’attend à des matchs forcément particuliers. Il y aura une forte rivalité, donc si on souhaite voyager comme il se doit, il faudra assurer aussi à la maison.

Béziers avait cédé par le passé contre Bourg-en-Bresse ou Massy dans le même timing. Comment éviter de retomber dans ce piège ?

Ce qui change, c’est que toutes les équipes sont concernées par un objectif d’ici la fin de la saison. Rouen va tout donner pour tenter d’accéder à un match de barrage voire plus. Quand on regarde notre calendrier, on ne pourra se permettre aucun écart de notre côté. Nous avons commis un gros impair à Dax, il n’y aura plus de jokers.

Que vous évoque cette équipe normande, capable de faire tomber des grosses cylindrées à domicile ?

Nous étions à leur place quand nous nous évoluions vers le bas de classement. Ils auront un gros état d’esprit à nous proposer, et si nous ne sommes pas prêts pour le combat, nous connaîtrons une grosse désillusion.

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