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Pro D2 - À Angoulême, les jeunes poussent

Par Mathéo RONDEAU
  • William Greatbanks est un des symboles de la "classe biberon" du SA XV.
    William Greatbanks est un des symboles de la "classe biberon" du SA XV. Icon Sport - Icon Sport
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Malgré la lutte acharnée pour le maintien, le club charentais compte beaucoup sur sa jeunesse. Un pari pour le moment gagnant.

Cela vous aura peut-être échappé, le Grenoble – SA XV qui s’est tenu la semaine dernière était un choc de haut de tableau. Pas celui du Pro D2, mais celui des Jiff, où Isérois et Charentais occupent dans l’ordre les deux premières places, avec un peu plus de dix-huit joueurs issus de la formation française alignés en moyenne à chaque rencontre. "C’est une fierté parce qu’on a tenu notre engagement pour l’instant", relève Alexandre Ruiz, l’entraîneur principal de Soyaux-Angoulême. À son arrivée l’été dernier, l’ancien arbitre avait fait part de sa volonté de s’appuyer sur de jeunes joueurs. "Le Pro D2 forge les joueurs de demain et permet de faire éclore des talents", insiste-t-il en rappelant fréquemment l’exemple de Thomas Ramos, passé par Colomiers avant d’exploser à Toulouse.

"On se sent super bien encadrés"

Depuis le début de saison, le SA XV est la huitième équipe de Pro D2 ayant utilisé le plus souvent ses joueurs nés en 2002 ou après (cinquante-quatre feuilles de match), ce qui le classe devant des cadors (Vannes, Béziers) et tous ses concurrents directs au maintien. Les gamins du SA XV sont issus de la génération titrée chez les espoirs accession, en 2022. Balakarev, Diakité, Greatbanks, les frères Morand-Bruyat, Dubecq sont entrés plus ou moins vite dans la rotation chez les pros. Sans compter Luca Tabarot, tout juste 20 ans, que Ruiz a "ramené" avec lui de Montpellier. "On se sent super bien encadrés. Je suis arrivé en novembre et j’ai été vraiment bien accueilli, raconte le jeune pilier gauche. Si on est sur la compo, c’est que le staff a confiance en nous. Il n’y a pas de différence, on peut avoir 20 ans et se retrouver à côté d’un mec expérimenté."

Sur le terrain, les jeunes apportent leur fraîcheur, une certaine concurrence. Dans l’autre sens, ils apprennent beaucoup au contact des cadres, comme Yassin Boutemmani, Sikeli Nabou ou Emmanuel Saubusse. "Quand on est jeune, on peut être un peu plus foufou, avoir la tête dans le guidon, expose le demi de mêlée de 34 ans. Notre rôle, c’est de leur faire des rappels, des petits focus à des instants précis pour qu’ils restent bien dans le match." Depuis l’été, ils ont progressé, gagné en maturité au fil d’entrées en jeu dans des fins de rencontre tendues ou de solides prestations dans le XV de départ. Mais exposer ce vivier attise forcément les convoitises. Greatbanks rejoindra par exemple les Ospreys la saison prochaine. "Luca Tabarot, avant, il n’y avait pas grand monde qui le connaissait. Bizarrement, Montpellier s’est vite repositionné sur lui depuis ses premiers matchs", sourit Alexandre Ruiz, conscient que ces "joueurs de demain" participent à faire gagner le SA XV dès aujourd’hui.

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