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L'édito : le meilleur pour la fin

  • Les phases finales de nos championnats français approchent, et nous avons déjà hâte.
    Les phases finales de nos championnats français approchent, et nous avons déjà hâte. Icon Sport - Sandra Ruhaut
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Les beaux jours débarquent enfin. Et avec eux, la promesse d’avoir bientôt à vivre le meilleur du rugby, des clubs et des saisons : les phases finales. Vous connaissez la musique par cœur, le championnat permet de passer l’hiver mais chez nous il ne décerne pas de médailles.

Certains le déplorent, pour notre part nous apprécions cette folle promesse : pour la gloire, les Boucliers et autres trophées à décrocher, les plus réguliers ne seront pas forcément les premiers. Au bout du feuilleton-marathon, le destin va se sceller en mode "Coupe", genre série télé qui se réinvente d’un épisode à l’autre.

Ici, rien n’est jamais acquis et l’on repart à chaque match d’une feuille blanche. Ici, tout se décide sur l’instant ; sans seconde chance. Ici, c’est la crème de la crème. Et la magie opère au point de transformer, parfois, le plomb en or.

Entendez qu’une phase finale peut transfigurer une équipe, révéler des hommes ou même donner tout son sens à une compétition. C’est le cas avec la Champions Cup qui débute ce week-end après une première phase relevée sur le papier mais dont la formule manque d’une touche de piment pour emporter son monde.

Allez, le meilleur reste à venir. Dès à présent avec des affiches séduisantes : Bordeaux-Saracens, Leinster-Leicester, Stormers-La Rochelle et Toulouse-Racing 92 même si cette dernière a des airs d’habitude. Et l’on se dit que cette compétition portant le plus beau des baptêmes (coupe des champions) aura vraiment tout pour plaire si ses phases finales sont à la hauteur des augures. Dont certaines dépassent le pur cadre sportif.

Car les recettes du succès ne doivent pas tout à la qualité et à l’intensité des matchs. C’est aussi une affaire d’alchimie pour que ces compétitions emportent les cœurs et créent un sentiment de fusion autour d’un maillot, d’une cause ou d’un territoire.

Ce n’est rien d’autre que l’histoire des Rochelais ces dernières années, transcendés sur la scène (inter) continentale et portés par une incroyable ferveur populaire. C’est toute la force du Top 14 et du ProD2 qui incarnent leur puissance au travers de ces phases finales sans concession. C’est enfin la cause et le dénominateur commun entre tous nos rugbys, qu’ils soient pros, semi-pros ou amateurs : un titre remporté avec ses potes - plus encore d’enfance - vaut tout l’or du monde.

Mercredi soir à Peyrehorade, où Midi Olympique et TotalEnergies inauguraient l’Oscar amateur du rugby solidaire et engagé, il en fut largement question au moment de célébrer l’histoire des Vert et Blanc, la force de l’aventure et plus encore la beauté de la transmission. Il fallait être présent, parmi les 500 personnes rassemblées autour de Gaston Dubois, pour entendre alors les Lamaison, Califano, Magelan, Dubois, Taffary ou Peyrelongue témoigner ainsi de la magie d’avoir été un jour champion au bout d’un drôle de sprint vers le bonheur collectif. Il fallait être présent pour capter l’émotion et partager la beauté du rugby.

Demain, tout recommence. Et c’est bien le meilleur qui nous attend à la fin.

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