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Champions Cup - Bordeaux - Saracens, Stormers - La Rochelle, Bull - Lyon : des revanches dans l’ère

Par Vincent BISSONNET
  • Le 16 décembre dernier, les Rochelais s'étaient inclinés d'un petit point face aux Stormers. Revanche, samedi ?
    Le 16 décembre dernier, les Rochelais s'étaient inclinés d'un petit point face aux Stormers. Revanche, samedi ? PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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En plus de deux confrontations 100 % française (Toulouse-Racing 92) et anglaise (Exeter-Bath), cinq des huitièmes de finale verront des rivaux de poules s’affronter pour la deuxième fois de la saison.

Avec une phase de qualification à quatre poules et un tableau final à seize équipes, le cas de figure paraissait inévitable. Mais ce qui aurait pu être une exception est, cette année, devenu la règle : cinq des huitièmes de finale du week-end donneront lieu à des retrouvailles (Bulls - Lyon, Stormers - La Rochelle, Bordeaux-Bègles - Saracens, Leinster - Leicester et Northampton - Munster). Pour corser le tout, trois de ces "remakes" avaient donné lieu à des empoignades très serrées : le Lou l’avait emporté 29 à 28 au Matmut Gerland Stadium, Northampton avait créé la sensation à Limerick (26 à 23) et les Stormers avaient eu la peau du double champion en titre après la sirène (21-20).

Ce passif continue de trotter dans les têtes des joueurs et aura une incidence sur les revanches à venir. Quatre mois après, Grégory Alldritt et ses partenaires n’ont rien oublié du scénario du 16 décembre dernier : en l’espace de cinq minutes et d’un arbitrage-vidéo, les Maritimes étaient passés de 14-27 après un essai d’Antoine Hastoy à 21-20 à la suite d’un maul conclu par le talonneur Andre Hugo Venter et d’une transformation en coin de Manie Libbok : "Ça fait partie des matchs qui nous ont laissé le plus de frustration cette saison. Il était largement à notre portée. Il faut garder ce genre de rencontres en tête."

"On sait où on va débarquer"

Romain Carmignani et les membres de l’encadrement se sont évidemment appuyés sur cette première sortie pour préparer la suivante : "On avait dominé, on était à +6 et puis on avait pris une leçon sur ballon porté." Le souvenir a valeur d’avertissement : "Leur rugby est typiquement sud-africain avec de la conquête, du jeu de dépossession et de la vitesse de ligne pour venir agresser, analyse le spécialiste du jeu d’avants. J’espère qu’on sera un peu plus malins." Côté sud-africain, aussi, les enseignements ont été retenus : "Ils connaissent notre ADN désormais et savent à quoi s’attendre contre nous, évoque l’entraîneur de la défense Norman Laker. C’est la même chose pour nous, on connaissait bien leurs individualités mais, maintenant, nous savons comment ils jouent en tant qu’équipe." Le vécu aide aussi dans tous les à-côtés, si importants, potentiellement handicapants : "On sait qu’on va avoir chaud, on sait où on va débarquer, reprend Thomas Lavault. Nous avons l’avantage de l’avoir déjà fait, on sait ce qui avait péché dans la préparation, ce qui nous a coûté des points sur la partie…" "Nous sommes contents d’y retourner, ça reste un bon souvenir, prolonge Romain Carmignani. En termes d’équipe et de vie de groupe, ça avait été intéressant pour le staff. Nous avions passé de bons moments."

Parmi les autres retrouvailles, celle entre Bordeaux-Bègles et les Saracens aura une saveur différente. Pour rappel, Matthieu Jalibert et compagnie avaient infligé, le 14 janvier, la plus sévère défaite de son histoire au club triple champion d’Europe (55-15). Pour la possible dernière d’Owen Farrell et des frères Vunipola sous les couleurs londoniennes dans la compétition qui les avait faits rois, les Sarries auront à cœur d’offrir un autre visage. Leurs compatriotes de Leicester ne partiront pas non plus avec les faveurs des pronostics sur la pelouse du Leinster, eux qui s’étaient inclinés 27 à 10 à Welford Road en janvier. Si la franchise de Dublin faisait respecter la logique, elle pourrait retrouver La Rochelle pour une troisième manche ô combien attendue… En matière de retrouvailles, on ne pourrait assurément pas faire mieux.

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Les commentaires (1)
CasimirLeYeti Il y a 23 jours Le 05/04/2024 à 20:39

"des revanches dans l'air" me semblerait moins lunaire, l'ère étant un nom qui désigne un espace de temps...