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Champions Cup - Face aux Stormers, une nouvelle frontière à repousser pour La Rochelle

  • Défaits en phase de poules en Afrique du Sud face à ces mêmes Stormers, Antoine Hastoy et les Rochelais visent un exploit pour être toujours en course et défendre leur titre.
    Défaits en phase de poules en Afrique du Sud face à ces mêmes Stormers, Antoine Hastoy et les Rochelais visent un exploit pour être toujours en course et défendre leur titre. - Steve Haag / Icon Sport
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Les Rochelais aiment les défis que sur la scène (inter)continentale. Ils en ont un de plus à relever, en terres hostiles, au Cap. Un challenge à leur portée.

En mai 2022, peu d’observateurs avaient donné La Rochelle gagnante face au ténor Leinster avant la finale au Vélodrome. Un an plus tard, ils n’étaient pas plus nombreux à miser sur les Maritimes à l’heure de retrouvailles dans le temple de la Blue Army.

Cette année, Grégory Alldritt et ses partenaires vont être confrontés à un nouveau défi à même de leur permettre de déjouer les pronostics et de repousser encore plus loin leurs frontières : sortir vainqueur là où aucune équipe européenne ne s’est encore imposée, à savoir en Afrique du Sud. "On aime bien ce genre de matchs qui est prédit comme perdu, en salive d’avance Thomas Lavault. On a hâte d’y être et de jouer notre chance à fond."

L’adversité en tant que telle n’est pas insurmontable mais, adossée à toutes les contraintes géographiques et logistiques, le défi s’en trouve rehaussé. Pour preuve, en douze occasions, les visiteurs se sont à chaque fois inclinés en terres sud-africaines depuis l’intégration des franchises à la Champions Cup. Les Rochelais pourraient être à jamais les premiers à en revenir gagnants, là même où les Harlequins avaient chuté de peu il y a un an au même stade de la compétition (32-28), là où eux-mêmes avaient craqué après la sirène en décembre dernier (21-20). "C’est un super challenge à relever, d’autant plus dans cette compétition que l’on adore, se projette Grégory Alldritt. En plus, les Sud-Africains n’ont pas eu de compétition internationale cet hiver et ils ont pu faire en sorte de se préparer physiquement pour être le plus prêt possible. On sait à quoi s’attendre."

"Enclencher une dynamique"

Un peu plus d’inconnu entoure le visage que vont afficher les Rochelais au regard de la courbe de leurs performances, depuis le début de la saison. Grégory Alldritt, le premier, en est conscient : "On est capables du meilleur comme du pire, reconnaissait dernièrement le capitaine. Notre plus gros ennemi, on le connaît : c’est nous-mêmes. Il faut qu’on atteigne de nouveaux standards et qu’on les maintienne. Sinon, on risque d’avoir de la frustration en fin de saison…"

La légère progression entrevue depuis le début de l’année - avec, enfin, des succès à l’extérieur à Pau et Sale ainsi qu’une invincibilité retrouvée à la maison, bonus offensifs à l’appui - va devoir passer à une vitesse supérieure : "Je pense, j’espère que ce changement de compétition va nous faire du bien et nous permettre d’enclencher une dynamique positive, comme on avait pu le vivre l’an passé, quand nous étions une équipe conquérante, qui ne se posait pas de question et allait de l’avant", prolonge Thomas Lavault. Et le deuxième ligne de rappeler l’essentiel : "C’est la défense qui fait gagner des matchs et même des titres."

En la matière, les indicateurs laissent entrevoir une fin de saison prometteuse pour des Maritimes jusque-là inconstants mais encore présents et placés dans les deux compétitions : ils concèdent seulement 17,35 points par rencontre, deuxième moyenne de l’élite, juste derrière le leader parisien. Un signe à la fois de cohésion et de détermination pour cette troupe obsédée à l’idée de "tout jouer à fond", comme l’affirmait Alldritt la semaine passée : "Ça fait quatre ans que je suis avec ce groupe et je peux vous dire que les mecs veulent encore gagner, affirme Romain Carmignani. Nous avons des joueurs de qualité, des compétiteurs, qui savent se remettre en question." Et qui, avec le retour de la plupart de leurs cadres et notamment des gros porteurs, sont à même de repousser les frontières : après Marseille et Dublin, place à l’Afrique du Sud, donc.

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