Abonnés

Top 14 – Oyonnax, veut toujours croire au maintien

Par Jean-Pierre DUNAND
  • Il reste huit matchs au Oyomen pour inverser la tendance et grappiller deux places au classement synonyme de maintien. Ils reçoivent samedi l’Usap première rivale directe. Photo Icon Sport
    Il reste huit matchs au Oyomen pour inverser la tendance et grappiller deux places au classement synonyme de maintien. Ils reçoivent samedi l’Usap première rivale directe. Photo Icon Sport
Publié le
Partager :

Au fond du classement, les Oyomen ne renonceront pas. Ils ne cessent de le répéter.

Dans les vestiaires oyonnaxiens, à l’Oyomen Factory et même dans les rangs des supporters, une petite phrase tourne en boucle, comme une ritournelle printanière porteuse d’une promesse de renouveau "tout est encore possible". Ce "chant des possibles", les Oyomen l’ont entonné dans les vestiaires du stade Michelin comme si pour eux le partage assuré avec les Jaunards (15-15) relevait d’une forme de victoire. Ce nul, premier résultat positif de l’année 2024, en avait d’ailleurs la saveur pour le camp oyonnaxien, passé tout près du succès à Bayonne, puis à Mathon face au Stade français et Montpellier, mais n’ayant finalement grappillé que trois bonus défensifs en six rencontres. Joe El Abd ne manque pas de faire référence aux aspects comptables du dernier déplacement en Auvergne : "Sur l’enchaînement de nos matchs contre Montpelier et Clermont nous espérions prendre quatre points. Je ne dis pas que nous aurions dû gagner face à Montpellier, mais que nous aurions pu le faire. Au final nous avons obtenu trois points." Mais il ne se limite pas à cette seule approche pour dégager des motifs de satisfaction : "À Clermont nous avons fait le plein d’espoirs en affichant un état d’esprit sans faille. Même si nous ne sommes pas parvenus à mettre l’adversaire en danger dans ses vingt-deux mètres comme nous avions su le faire lors des précédentes rencontres, ce match nous a remis dans l’avancée. Il nous a apporté de la confiance. On l’a ressenti dans le vestiaire."

Les deux points pris en Auvergne, s’ils n’ont pas suffi à réduire les écarts, confèrent une résonance particulière au "chant des possibles" auquel Joe El Abd tend à donner un écho supplémentaire en avançant un argument irréfutable "Il nous reste huit matchs à disputer pour tenter d’atteindre notre objectif. Huit matchs, c’est presque le tiers du championnat et en huit matchs tout peut arriver." Qui oserait prétendre le contraire ?

Ne rien lâcher

Le constat tiré par le manager aindinois ne relève ni d’un optimisme béat, ni de la méthode Coué. Il lui permet juste d’avancer une promesse : "Nous ne lâcherons rien."

Derrière les mots, les Oyomen veulent poser des actes à la faveur de la réception des Catalans. "À partir du moment où cette équipe est celle qui nous précède au classement, elle devient une rivale directe ce qui rend ce match encore plus important. Nous devons valider ce que nous avons montré à Clermont, affirme le patron des Oyomen en ajoutant, nous avons hâte. On sent la détermination des joueurs, l’engouement des supporters." Les uns et les autres rêvent de partager un chant au coup de sifflet final. Celui des Possibles ?

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?