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Top 14 - Les demi-finales : l’objectif assumé du Stade français

Par Arnaud Beurdeley
  • Mickaël Ivaldi est l’un des hommes de base du paquet d’avants parisien.
    Mickaël Ivaldi est l’un des hommes de base du paquet d’avants parisien. Icon Sport - Icon Sport
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Leader du Top 14, le Stade français se prend à rêver d’une qualification directe pour les demi-finales. Un objectif que les joueurs se sont promis d’atteindre.

Peut-être n’avaient-ils pas imaginé être confortablement assis dans le fauteuil de leader du Top 14 au tout début du printemps. Seulement, les faits sont intangibles : en toute discrétion, sans grands éclats, mais avec application, les joueurs du Stade français se fraient depuis quelques mois un chemin parmi les clubs qualifiables pour la phase finale, objectif annoncé du club en début de saison. À tel point qu’ils se sont mis à croire en leurs chances pour décrocher un billet direct pour Bordeaux, ville hôte des demi-finales cette année.

On dit que dans l’intimité du vestiaire de Jean-Bouin, ils s’en seraient même fait une promesse. "On peut faire un truc merveilleux, jure le talonneur Mickaël Ivaldi, un des hommes expérimentés du groupe et habituellement très prudent dans ses commentaires. En début de saison, je me disais que ce serait une saison bizarre avec trois premières journées disputées avec un groupe de coachs, puis une trêve, puis une reprise avec de nouveaux entraîneurs. Je n’avais pas forcément imaginé qu’on serait là aujourd’hui. Mais l’an passé, un groupe est né, un groupe assez étoffé pour jouer ce Top 14 à fond, pas forcément pour exister en même temps en Coupe d’Europe. Du coup, si on peut se qualifier directement pour les demi-finales, on ne va pas s’en priver."

Un effectif quasiment au complet

Le calendrier parisien n’a rien d’insurmontable. Au contraire. Avec onze points d’avance sur le sixième actuellement, les Soldats roses s’apprêtent à disputer quatre rencontres à domicile pour autant de déplacements. "Surtout, en raison des matchs de phase finale de la Champions Cup, nous allons avoir des blocs de match et de récupération, ce qui est capital pour nous, souligne le directeur du rugby Laurent Labit. Nous allons avoir besoin d’un maximum d’énergie et tous les joueurs." Ça tombe bien, le staff parisien, à l’exception de Matthieu De Giovanni et Sefa Naivalu (probablement de retour pour le match de Clermont, 22e journée de Top 14), peut compter sur l’intégralité de ses troupes.

Laurent Labit et Karim Ghezal en profitent pour faire jouer la concurrence, les places devenant de plus en plus chères dans cette dernière ligne droite. Un exemple : Sekou Macalou sera remplaçant pour défier Lyon ce samedi. Une rencontre que craint Mickaël Ivaldi : "J’ai passé six belles saisons là-bas. Je sais que les gars auront à cœur de se souvenir du match aller où nous avions gagné. Non va avoir des revanchards face à nous. Je crains vraiment une réaction d’orgueil. Et si les Lyonnais peuvent se payer le leader du Top 14, ils ne vont pas s’en priver." Mais celui qui rejoindra Toulon à l’issue de la saison a comme un pressentiment : "Parfois, ça arrive de sentir les choses et là je la sens bien cette fin de saison."

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