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Top 14 - Castres doit gagner pour ne pas se faire peur

Par Jérôme Prévôt
  • Les Tarnais sont à la charnière d’un Top 14 hyperserré
    Les Tarnais sont à la charnière d’un Top 14 hyperserré Icon Sport - Laurent Frezouls
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Les Tarnais sont à la charnière d’un Top 14 hyperserré. Ça signifie que chaque match à domicile est une menace de se voir absorber par la lutte pour le maintien.

Deux victoires à l’extérieur, La Rochelle et Pau, deux défaites à domicile, Clermont et Perpignan. Si l’on prend l’indémodable classement britannique pour examiner la situation du CO, on se dit que tout est encore possible. Mais les deux dernières défaites sans contestation à Toulouse et à Lyon sont venues refroidir l’ambiance. Assez pour que Pierre-Yves Revol prenne de lui-même la parole, avec une certaine fermeté.

Le président prend la parole

"La réception du Racing, c’est pour beaucoup de joueurs, un peu timorés à Lyon y compris des leaders de jeu, l’occasion de remettre les pendules à l’heure… Les entraîneurs et les joueurs connaissent l’enjeu et je leur fais confiance pour faire oublier la prestation de Lyon… Personne ne comprendrait que le CO, avec son ADN historique, ne soit pas en capacité de livrer une grande prestation dans un tel moment. Le fait d’être toujours en bonne place pour viser une qualification est positif, le fait de ne pas être à l’abri l’est moins". C’est le syndrome de la pièce sur la tranche, elle peut tomber d’un côté comme de l’autre.

On sait que le président tarnais soigne ses prises de paroles, il l’avait fait une première fois en janvier en face des joueurs. Sa seconde salve est passée par un communiqué sur le site du club "Je n’ai pas souvenir d’une telle situation (très serrée, N.D.L.R.) à huit matchs de la fin de la saison régulière. Il est évident que nous avons tous la volonté de continuer à avoir une bonne pression : celle qui est liée à la bagarre pour la qualification et pas l’autre…" David Darricarrère a bien entendu le message : "Nous sommes dans le money time, le président est dans son rôle. Nous sommes à la bagarre pour la qualification, et nous voulons y rester. Les deux matchs qui arrivent contre le Racing et à Perpignan sont très importants."

La saison de Castres a eu des soubresauts et des trous d’air, c’est un fait. David Darricarrère reconnaît un "manque de constance" évident. Mais il fait remarquer aussi que Castres a su évoluer offensivement : "Le CO fait partie des meilleures attaques du championnat. Popelin à l’arrière, c’est une satisfaction avec Louis Le Brun en 10." Il y a d’autres joueurs qui pointent le bout de leur nez. Outre les précités, David Darricarrère évoque Loïs Guérois-Galisson chez les avants, qui est en train de faire son trou.

Et face au Racing, il va récupérer deux finisseurs : Nathanaël Hulleu et Filipo Nakosi. Si on ajoute ça, à la prise de parole présidentielle, on se dit que ce CO-Racing n’est pas perdu d’avance. Mais c’est aussi une tradition castraise que d’aimer se faire peur, le syndrome du "petit parmi les gros" c’est un aiguillon comme un autre, même quand, tout compte fait, on se rend compte que le CO est quand même cinquième.

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