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Elite 1 féminine - Montpellier, une trêve à bien négocier

Par Didier NAVARRE
  • Bien que loin de leur domination passée, les Montpelliéraines de Flavie Gros, ici à Blagnc en Coupe de France, seront de sérieuses prétendantes lors de la prochaine phase finale. Photo MHR Rugby - Pamisire
    Bien que loin de leur domination passée, les Montpelliéraines de Flavie Gros, ici à Blagnc en Coupe de France, seront de sérieuses prétendantes lors de la prochaine phase finale. Photo MHR Rugby - Pamisire
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Montpellier, le club phare de la précédente décennie, est à la lutte avec Romagnat-Clermont pour la deuxième place de la poule 1. Pendant cette longue trêve, les Héraultaises vont se préparer à la phase éliminatoire.

Dimanche dernier, c’était un match de gala sur l’enceinte de Sabathé, le stade historique de l’ovale montpelliéraine. Un match XXL entre le dernier champion de France, le Stade bordelais, et l’équipe phare de la précédente décennie, Montpellier, qui, entre 2013 et 2019, a remporté six titres nationaux sur sept finales disputées. Plus près de nous, le duel entre Girondines et Héraultaises a été à la hauteur de l’évènement. Les tenantes du titre ont ainsi fait honneur à leur statut de premières rugbywomen de France et à leur place de leader. Plus pragmatiques, plus cliniques, les Bordelaises ont empoché une neuvième victoire consécutive en autant de rencontres (8-0).

Une défaite à zéro point qui maintient les Cistes à la troisième place de la poule et à cinq unités de Clermont-Romagnat, le premier dauphin et principal concurrent. "On regrette de ne pas avoir pris le point du bonus défensif, soutient l’encadrement héraultais. Le gain de la deuxième place est mathématiquement possible mais il va falloir obtenir une victoire à cinq points lors du déplacement à Romagnat le 12 mai. Nous avons maintenant deux mois pour préparer cette rencontre et ensuite basculer sur les quarts de finale."

Une relève prête à éclore

En effet, entre le 23 mars et le 27 avril, le rugby continental féminin se consacre au Tournoi des 6 Nations, mettant entre parenthèse la compétition majeure nationale. Les douze équipes de l’élite vont devoir gérer cette trêve (longue) de huit semaines. Dans cette période critique, l’encadrement va inclure des schémas d’entraînement mêlant à la fois la technique, le ludique et le physique. Le 24 mars, les Cistes livreront leur ultime rencontre de Coupe de France face à Lons-Pau. Une rencontre à caractère amical puisque les deux formations ne peuvent plus prétendre au dernier carré. À cette occasion, il est prévu d’injecter un sang juvénile lors de cette rencontre. Au cours de cet exercice 2023-2024, des jeunes ont frappé à la porte de l’équipe fanion.

Ainsi se sont révélées la deuxième ligne Capucine Pardies (19 ans), la pilier Laure Tabarot (20 ans), la flanker Fanny Morel (20 ans), la demi de mêlée Anna De Almeida (20 ans), l’ouvreuse Léa Baltazar (20 ans), la centre Anna Macipe (20 ans), les ailières Maya Grant (19 ans) et Louen Laramy (20 ans) et l’arrière Maë Levy (20 ans). Cette relève ne demande qu’à s’affirmer davantage. Et pour la prochaine phase éliminatoire, le club au sept boucliers n’a pas dit son dernier mot.

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