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Pro D2 - Nevers a frôlé le coup d’effroi face à Provence Rugby

Par Sébastien Chabard
  • Alivereti Loaloa et les Neversois, dominateurs pendant 50 minutes, ont tenu bon pour venir à bout de Provence Rugby dans un match important en vue de la phase finale.
    Alivereti Loaloa et les Neversois, dominateurs pendant 50 minutes, ont tenu bon pour venir à bout de Provence Rugby dans un match important en vue de la phase finale. Photo Uson Nevers Rugby - Romain Liger - Photo Uson Nevers Rugby - Romain Liger
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D’abord percutants, les Neversois ont subi la réaction des Provençaux mais trouvé les ressources pour préserver la victoire sur le fil.

Cinquante minutes pour Nevers, trente et une pour Provence Rugby, et l’ultime poignée de secondes à nouveau neversoise : le scénario du match au sommet de cette 22e journée a offert aux 6 600 spectateurs du Pré-Fleuri un de ces mouvements de balancier qui enivre, chavire, et finit par mettre le cœur au bord des lèvres. Confortablement en tête à la 50e minute (27-3), avec trois essais en poche, une conquête dominante et une défense inflexible, Rudy Derrieux et ses coéquipiers ont baissé le rythme et laissé les rênes de la rencontre à leurs adversaires.

Un premier essai pour ranimer l’espoir, puis deux autres coup sur coup, à la 65e puis à la 69e minute, pour réduire le fossé à une rigole (27-22), et c’est tout un stade qui ne rit plus devant une "remontadaïoli" faisant planer la menace d’une première défaite à domicile. Oppressantes, les dix dernières minutes baladent le suspense d’un bout à l’autre du terrain, pour s’achever dans l’en-but neversois, où une pénalité jouée à la main par les Provençaux s’enlise dans un magma de joueurs sans toucher la terre promise. L’horloge se fige à 81 minutes et 58 secondes, le tableau d’affichage à 27-22, et le soulagement embrase le Pré-Fleuri, de la pelouse aux cintres. "Ça se joue à rien du tout, sur cette dernière action", souffle en écho le manager neversois Xavier Péméja. "On est obligé d’être courageux, mais c’est à cause de nous. On s’est un peu éteint à 27-3. Notre défense a été très efficace en première mi-temps, mais on a dû aller une seule fois dans leurs 22 mètres en deuxième période. J’ai fait entrer le banc trop tôt."

Dixième essai pour Mathiron

Après quelques jours de vacances, le stage dans le sud-est et la mise en route vers le "sprint final" mettront sans doute sur le métier ces contenus de match trop irréguliers, ce patchwork soie et haillon qu’il faudra transformer en armure pour atteindre et réussir les phases finales. "On s’est peut-être dit que l’écart était fait", avance le jeune ailier Arthur Mathiron, qui poursuit son apprentissage goulu du monde pro avec un dixième essai arraché au culot. "Les gros ont vraiment fait un travail extraordinaire sur la dernière action."

Côté aixois, la frustration de cette balle de match manquée s’adoucit à la relecture d’une rencontre que les hommes de Mauricio Reggiardo ont trop mal engagée : "Si on m’avait parlé d’un bonus défensif quand on était mené 27-3 à la 50e minute, j’aurais signé tout de suite, et de la main gauche", sourit le manager provençal. "Notre prestation a été trop négative en première période. On voulait gagner la seconde mi-temps, on l’a fait. On a eu les qualités pour mettre en difficulté cette très bonne équipe de Nevers, mais il faut qu’on s’habitue à faire quatre-vingts minutes, et pas trente."

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