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Top 14 / Pro D2 - Les clubs professionnels et Provale accélèrent sur la reconversion des joueurs

  • Alain Carré préside l'Union des Clubs Professionnels de Rugby, acteur puissant de cette avancée vers la reconversion des joueurs.
    Alain Carré préside l'Union des Clubs Professionnels de Rugby, acteur puissant de cette avancée vers la reconversion des joueurs. Icon Sport
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L’UCPR et Provale surveillent de près le chantier du pécule de reconversion des joueurs. Un système innovant dont les partenaires sociaux ne veulent pas rater la première échéance de versements prévue en 2025. Il en va de leur crédibilité.

C’est un chantier que les instances du rugby surveillent de près. Il s’agit de la prévoyance des joueurs professionnels. Un nouveau système doit déboucher sur un "pécule de reconversion" versé à ceux qui arrêtent leur carrière.
Il résulte de la convention collective signée par Provale et par l’UCPR. En juin 2021, les deux parties avaient trouvé un accord à ce sujet. Les cotisations ont commencé dès l’été 2021 et les premiers versements doivent être faits en juin 2025, dans un peu plus d’un an donc. Cette échéance approche, et les représentants des joueurs et des syndicats ont l’œil sur cette caisse, abondée par les joueurs et les clubs à égalité. L’argent va ensuite sur un fonds qui sera placé sur les marchés financiers.

L’idée est que tout joueur qui aura cotisé pendant au moins quatre saisons en Top 14 et Pro D2 (en comptant ses années au centre de formation) puisse prendre sa retraite sportive en recevant une certaine somme pour faire face à sa nouvelle vie et sa reconversion professionnelle. "Ce dernier point est vraiment au centre de nos préoccupations", explique Jean-Patrick Boucheron, directeur général de l’UCPR. "Ce dispositif est un Ovni, il existe très peu de choses qui s’en rapprochent, aussi bien dans le sport que dans la vie en général, sauf le football a un système comparable.. Nous suivons cet Ovni comme le lait sur le feu pour faire les réajustements nécessaires, pour fignoler notre mode de fonctionnement et pour bien vérifier que notre prestataire de services fasse bien le boulot de son côté. Il s’agit de la société Crédit Agricole Assurances, qui est chargée de placer ces fonds en euros. Elle sera chargée de verser l’argent aux joueurs". 


500 000 euros par saison

L’UCPR fait un gros effort pour rendre ce système novateur le plus fluide possible et ne pas connaître de couac en juin 2025, première échéance qu’il ne faudra pas rater. "Depuis l’accord de 2021, on a rajouté chaque saison de nouveaux textes et de nouveaux process. On ne s’ennuie pas". Les caciques des deux syndicats ont fait leurs premières projections. Un joueur moyen de Top 14 qui aura fait une longue carrière pourrait toucher 10 000 euros, 6 000 euros pour son alter ego de Pro D2.

Les cotisations se calculent en pourcentage du salaire, 0,41 pour cent du salaire plafonné à 21 000 euros mensuel. Tout ceci représente une masse d’argent qu’on peut évaluer à 500 000 euros par an que l’UCPR et Provale doivent gérer avec doigté. Mais la LNR s’est aussi engagée à verser 150 000 euros supplémentaires pendant trois ans pour que ce dispositif soit un succès.

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