Top 14 - Le Stade français et Castres, rois des doublons, le Racing 92 et La Rochelle dans le dur...

On savait en effet depuis longtemps que, dans cet exercice rendu si particulier par la Coupe du monde, la gestion des nombreux doublons (neuf au total en comptant les "faux doublons") constituerait une des clés de la saison. De fait, s’il reste encore deux manches de Top 14 à disputer sans les internationaux, de grosses tendances se dégagent de cette période sensible dont, sur le papier, quatre clubs (le Stade toulousain, l’UBB, La Rochelle et le Racing 92) semblaient avoir le plus à perdre… Le verdict ? Il est que hormis Toulouse (qui a pu compter sur la bienfaisante présence de Dupont en début de Tournoi…), les "nouveaux gros" confrontés aux doublons l’ont payé de plein fouet. Et en premier lieu le Racing 92 de Stuart Lancaster, qui s’est heurté de plein fouet à cette réalité franco-française…

Zéro pointé pour le Racing depuis le début du tournoi, La Rochelle et l’UBB dans le dur

Ainsi, sur les sept journées de doublon disputées depuis le début de la saison, les Franciliens n’ont récolté que dix points, alors qu’ils étaient la meilleure équipe du Top 14 sur les huit journées en configuration "classique" (30 points). Pire, depuis le début du Tournoi, les Racingmen privés de leur charnière Le Garrec-Gibert ainsi que de Woki et Fickou ont réalisé un cinglant… zéro pointé, ce qui en fait la pire équipe lors des quatre dernières journées. Les autres victimes collatérales ?

Elles résident évidemment à l’ouest, où Bordeaux-Bègles comme La Rochelle subissent la même trajectoire. Sur les quatre dernières journées, les deux clubs n’ont ainsi récupéré que cinq points ! Les absences chez les uns d’une ligne de trois-quarts entière (Lucu, Jalibert, Moefana, Bielle-Biarrey, Penaud) et chez les autres des costauds du pack (Atonio, Alldritt, Boudehent, Wardi) expliquant bien évidemment tout le problème. Lequel s’est en outre doublé, côté rochelais, de grosses difficultés pendant la Coupe du monde…

Lyon et Montpellier en ont aussi bien profité

La morale ? Elle est que, quand le chat n’est pas là, d’autres souris dansent… À l’image du Stade français, qui a récupéré la place de leader qu’il squattait au bout de trois journées, en ayant engrangé la bagatelle de 30 points pendant les doublons (dont 17 depuis le début du Tournoi) ! Autre exemple ? Celui des Castrais, qui sont revenus cette semaine sur le podium à la grâce de leurs 24 points récupérés pendant l’absence des internationaux, et bien sûr celui des Palois et des Clermontois qui en ont profité pour raccrocher le wagon des qualifiables. Tout comme, en bas du tableau, le Lou et Montpellier ont profité depuis un mois d’adversaires amoindris (les uns en battant La Rochelle, les autres en s’imposant avec bonus au Racing) pour s’extirper des profondeurs…