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Top 14 - Toulon veut mettre la manière contre Bordeaux

  • Dany Priso, Beka Gigashvili et Brian Alainu’uese vont chercher à enchaîner un nouveau succès après leur victoire à La Rochelle.
    Dany Priso, Beka Gigashvili et Brian Alainu’uese vont chercher à enchaîner un nouveau succès après leur victoire à La Rochelle. - Icon Sport
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Au sortir d’un succès important mais poussif face à La Rochelle, les Rouge et Noir sont en quête d’une performance de référence pour engranger de la confiance en vue de la deuxième partie de saison.

À la reprise de l’entraînement, mardi, il y avait des sourires. Ce sont d’ailleurs plus des rictus de soulagement que de pleine satisfaction. C’est déjà ça, allons dire, alors que le RCT ne savait plus gagner depuis décembre dernier : deux succès lors des huit derniers matchs. Néanmoins, on n’accroche pas le scalp de La Rochelle en regardant naviguer les Maritimes. "On n’a pas fait un bon match, avoue Aymeric Luc, qui bénéficiera de l’état de santé incertain de Jaminet (béquille) pour débuter. Mais, on a mis certains ingrédients qui nous ont permis de nous positionner en vainqueur. Le groupe ne se ment pas. Quand je parle d’ingrédients, c’est le Smic du rugby : l’agressivité et l’intensité. On ne l’a pas eu à chaque fois ces dernières semaines, et c’était capital de l’avoir contre La Rochelle. On a eu la chance de gagner, car la performance était faible rugbystiquement."

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Les supporters varois peuvent compter sur Mignoni pour maintenir la garde. Le directeur du rugby a vociféré à base de "plaquer, debout, replacer, vite" pour densifier sa défense avant d’affronter une des meilleures attaques du Top 14. "Nous ne sommes pas dupes, poursuit l’arrière. Il reste beaucoup de travail. On a pris le temps de savourer, parce que les samedis où l’on joue mal et que l’on gagne sont plutôt rares. Ça nous permet de respirer un bon coup, de faire redescendre un peu la pression du résultat." Dans un championnat serré comme jamais, elle peut remonter aussi vite, à l’instar d’une bouteille de houblon trop secouée.

Luc : "Les matchs entre concurrents directs sont capitaux"

Avec un seul succès hors de ses bases, et deux petits défensifs glanés, Toulon n’a pas de joker. Et surtout pas à Mayol, où pour l’heure, les Varois ne sont toujours pas tombés en championnat. Cette deuxième réception de rang est-elle un élément clef en vue de la fin de saison ? "Pierre n’a pas insisté sur ce bloc, parce que l’on ne pouvait pas se permettre de voir plus loin que La Rochelle à la vue de notre mauvaise passe collective… Maintenant, on sent que l’on peut basculer d’une manière comptable dans le bon wagon. Il faut valider toutes ces semaines de travail. On peut se mettre au chaud pour les vacances, même si on ne sera pas encore arrivés." À Toulon, on sait mieux qu’ailleurs que les montagnes russes ne sont jamais loin. "Il ne faudra pas se mentir si on parvient à poursuivre notre invincibilité. Ça peut vite être un arbre qui cache la forêt, car deux déplacements arriveront à notre retour. On va déjà d’abord devoir passer le test de l’UBB, qui est une équipe en confiance."

Et revancharde à la suite de son revers face au Stade Français ? "On ressort toujours les phrases du type : "Ils seront remontés comme des pendules…" Franchement, on parle parfois pour ne rien dire (rires). Si l’UBB avait gagné, à une semaine des vacances, je peux vous assurer que les mecs seraient venus pour faire un coup. Les matchs entre concurrents directs sont capitaux. Yannick (Bru), que je connais bien, a déjà mis sa main sur ce groupe. On joue un prétendant au titre, qui est toujours en phase finale ces dernières années. Les recrues ajoutées sont performantes, elles tirent l’UBB vers le haut." Ce même sommet que Toulon veut retrouver.

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