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Top 14 - Opinion du Midol : "La petite sirène" ou comment Oyonnax a sabordé une rencontre à sa portée

Par Jean-Pierre Dunand
  • Sekou Macalou prend le dessus en touche. Oyonnax a laissé passer une occasion de remettre les pendules à l'heure.
    Sekou Macalou prend le dessus en touche. Oyonnax a laissé passer une occasion de remettre les pendules à l'heure. Icon Sport - Icon Sport
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Manquant de réalisme, les Oyomen s'inclinent une nouvelle fois de peu, cette fois, à domicile, face à des Parisiens qui n'en demandaient pas tant.

Campée sur son rocher dans le port de Copenhague, la Petite Sirène, évoque le conte de Hans Christian Andersen. Une autre petite sirène, celle qui au stade Charles-Mathon marque la fin de chaque mi-temps, a peut-être permis au Stade français d’écrire lui aussi une belle histoire, voire de le sauver de la noyade alors que les Oyomen s’apprêtaient à rentrer aux vestiaires à la pause avec un avantage de treize points.

Cette sirène aindinoise a ainsi accompagné l’ultime offensive des Parisiens dans une première période dominée par Oyonnax. Au bout de l’assaut Julien Delbouis pointait sous les perches un essai ramenant le Stade français à six points. "Durant la première mi-temps nous avons pris pénalité sur pénalité parce que nous n’avons pas respecté notre plan de jeu. Nous nous sommes compliqué la tache en cherchant à jouer des ballons qu’il ne fallait pas jouer, alors qu’il aurait fallu être simplement plus patients" reconnaît Joris Segonds non sans souligner "et il y a eu cet essai inscrit en fin de première mi-temps. C’est ce genre d’action qui montre notre caractère."

Rattrapés par la pression

On pourrait ajouter "et qui change le cours d’un match". Dominateurs durant quarante minutes les Oyomen se sont laissés rattraper par la pression. Eux qui avaient inscrit 16 points lors du premier acte se sont contentés d’une pénalité pendant que le Stade Français gonflait son pactole de treize unités, en pointant même un second essai.

Il y eut bien, au bout du duel, ce nouveau chant de la sirène de Mathon pour pousser Oyonnax à la révolte, lui permettre de gagner une pénalité sur une mêlée sifflée en faveur du Stade français, mais il manqua aux Oyomen cette pointe de réalisme qui parfois suffit à faire la différence. Le Top 14 n’a rien d’un conte.

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Les commentaires (1)
ThJUSO Il y a 2 mois Le 04/02/2024 à 20:56

Bravo Oyonnax
Vos matchs dans la défaite sont souvent magnifiques ...et font honneur à ce sport !
Bien sûr, en restant ceux que vous êtes , vous allez vous maintenir à ce niveau ... Merci d'avance !