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Top 14 - Après la gifle reçue face à Toulouse, le Racing 92 doit réagir sur la pelouse de Perpignan

Par Marc DUZAN
  • Dimanche soir, en l’espace de quatre-vingts minutes, Stuart Lancaster a pu mesurer ce qui séparait encore son Racing, une bonne équipe de Top 14, du Stade toulousain.
    Dimanche soir, en l’espace de quatre-vingts minutes, Stuart Lancaster a pu mesurer ce qui séparait encore son Racing, une bonne équipe de Top 14, du Stade toulousain. - Icon Sport
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Bousculé par le Stade toulousain la semaine dernière, le leader du Top 14 a ce week-end, en Catalogne, l’occasion de rebondir et renforcer sa pole position.

Dimanche soir, en l’espace de quatre-vingts minutes, Stuart Lancaster a pu mesurer ce qui séparait encore son Racing, une bonne équipe de Top 14, du Stade toulousain, cador installé du vieux continent. Face à ces champions de France certes amputés d’une grosse dizaine de titulaires mais bel et bien lestés d’une philosophie de jeu qu’ils cultivent depuis déjà plusieurs années, Henry Chavancy et ses coéquipiers sont soudainement apparus fragiles et empruntés, dès lors qu’il fut question de mettre à mal la défense des Rouge et Noir.

Pourquoi Le Garrec et Woki manquent tant…

Sur ce seul match, le premier d’une longue série de doublons, l’ancien patron sportif du Leinster a pu ainsi saisir la mesure de la difficulté qu’on lui avait à son arrivée promise, sans qu’il puisse toutefois en réaliser l’ampleur. Ces sept dernières saisons, en Irlande, l’ancien sélectionneur du XV de la Rose avait en effet des contours de mission bien moins complexes et que l’on résumerait de la sorte : aligner son XV majeur en Champions Cup et sur les phases de United Rugby Championship, quand la besogne ordinaire du championnat domestique serait en définitive assumée par une équipe mixte et habitée de la relative décontraction que l’on prête aux pensionnaires des ligues fermées.

Ces derniers jours, le manager anglais est donc contraint d’adapter son fond de jeu, à bien des égards séduisant, aux absences de deux joueurs jusqu’ici indissociables du bon début de saison francilien, à savoir Cameron Woki et Nolann Le Garrec : le départ à Marcoussis du premier nommé, considéré à juste titre comme le meilleur joueur de touche du championnat, contraint aujourd’hui l’alignement francilien à bien des ajustements et dimanche soir, celui-ci fut logiquement moins efficace qu’à l’habitude et en conséquence, la meilleure attaque du Top 14 eut moins de cartouches à disposition ; le manque du second d’entre-eux se ressent, quant à lui, dans la capacité qu’a le Racing de mettre, ou pas, de la vitesse dans ses offensives, de semer le trouble chez les défenseurs autour des rucks et de dégager in fine des espaces.

À Perpignan, le leader du Top 14 sera donc à nouveau confronté à une problématique similaire et, face à un adversaire souvent redoutable à Aimé-Giral, aura l’obligation de gommer les scories entraperçues çà et là, contre Toulouse. Et pour avoir la saison dernière mordu la poussière en Catalogne (30-21), le Racing 92 sait aujourd’hui quelle est l’ampleur du challenge. Est-il prêt à y répondre ?

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