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Pro D2 - Youssef Amrouni (Béziers) : "J’ai rarement vécu avec un groupe pétri d’autant de qualités"

  • Pro D2 - Youssef Amrouni - Pilier de Béziers
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Publié le Mis à jour
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Arrivé à l’intersaison, le gaucher était ravi de la nouvelle prestation collective face à Agen et reconnaissait vivre une belle histoire dans l’Hérault.

Mission accomplie face aux Agenais avec cette prestation fertile en points ?

C’est une bonne chose de faite. On reste collés avec le haut du tableau. Puis c’est surtout au niveau de l’état d’esprit, avec l’envie de se racheter devant notre public qui était très forte. On a analysé ce qu’il s’était passé face à Provence Rugby et nous étions peut-être trop dans l’émotion. Face à Agen, le but était de démontrer que c’était simplement un faux pas et on a rajouté la manière, c’est parfait.

Quels sont les éléments concrets qui vous permettent de proposer un rugby si offensif et fréquemment récompensé ?

On veut tous vivre quelque chose d’exceptionnel. Ce groupe s’est créé depuis deux ou trois saisons. Moi, je suis arrivé depuis peu mais on sentait déjà qu’il y avait un socle solide. Maintenant, il faut tenter de rester dans ce peloton des qualifiables pour faire vibrer Béziers. Et cela concrétisera ce que je viens de dire. Sans se prendre pour d’autres, ce championnat est tellement difficile.

Pierre Caillet a été exclu à la mi-temps de la rencontre entre Béziers et Provence Rugby. Une altercation avec le demi de mêlée adverse en serait la cause.https://t.co/8A4Qhyb4xQ

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) January 20, 2024

En tant que joueur du paquet d’avant, n’est-il pas compliqué de suivre le rythme perpétuel imposé par la stratégie actuelle ?

C’est dur avec un demi de mêlée de la trempe de Samuel Marques ! Il joue dans tous les sens. Mais cela correspond à notre philosophie de jeu, notre façon de fonctionner. Peut-être que ça nous fera défaut, comme contre les Aixois, mais quand je vois l’engagement contre Agen, il n’y a aucune raison de modifier quoi que ce soit dans notre approche.

Vous vous attendiez à un tel contexte favorable quand vous avez signé cet été à l’ASBH ?

Non, d’autant que le jeu proposé aujourd’hui n’était pas en place jusqu’à présent. Quand je jouais contre les Biterrois auparavant, je n’avais pas cette sensation. Actuellement, nous, les avants, ont fait notre travail mais nos arrières impulsent tellement de rythme. Avec une telle charnière, tout le monde est obligé de suivre et de les coller en permanence. Ils nous amènent avec eux dans ce projet et on fonce tête baissée dans cette frénésie.

On distingue souvent les finisseurs mais la conquête est un secteur qui apporte un confort à l’élaboration du jeu biterrois ?

Bien sûr, les bases doivent être respectées. On fait le nécessaire sur les fondamentaux et les points de rencontre. C’est notre contrat à nous, ce travail d’usure et de fixation de notre adversaire et de rendre la vie plus facile à nos trois-quarts pour qu’ils puissent toujours mieux s’exprimer.

Peu importent les hommes alignés, il semble que cela n’altère pas vos résultats depuis quelques semaines ?

Honnêtement, cela fait plus de dix ans que je joue dans ce championnat, j’ai rarement vécu avec un groupe pétri d’autant de qualités et des mecs à ce niveau. La concurrence est partout. Sa place, il faut se la payer. Pour ma part, quand je ne jouais pas, je savais qu’on allait me donner ma chance et si demain, je sors du groupe, je serais quand même heureux car le mec qui sera à ma place fera le job et pour vivre un truc fort, il faudra être soudés.

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