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Top 14 - Toulon : Vasil Lobzhanidze face à un énorme défi

  • Le demi de mêlée géorgien est arrivé il y a quelques semaines à Toulon.
    Le demi de mêlée géorgien est arrivé il y a quelques semaines à Toulon. Icon Sport
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Débarqué en qualité de joker médical de Serin, le Géorgien pénètre dans une période décisive de doublons avec l’envie de prouver qu’il a l’étoffe de diriger une équipe candidate au haut du tableau.

Au son de sa voix, on aurait mis une pièce sur le fait que Vasil Lobzhanidze était un joueur de la première ligne. Le demi de mêlée est un homme de peu de mots, mais ses phrases pesées et calmes tranchent avec le contexte bouillant toulonnais. Elles sont surtout d’une honnêteté appréciable dans une sphère ovale s’enlisant dans la langue de bois.

Plutôt en vue pour sa première titularisation à Glasgow, le Géorgien ne partage pas cet avis. "À vrai dire, je peux être bien meilleur, mais il faut que je sois à 100 %. Je manque de rythme et la fatigue arrive vite. Je sens que c’est en train de revenir. Il faut que ça aille rapidement, car je dois apporter un peu plus à mon équipe." Et pour cela, il doit trouver la clef en son sein. "Je manque un petit peu de confiance. Ça fait trois semaines que je suis ici, je dois désormais croire en mes qualités."

Après avoir passé près de sept ans à Brive, le syndrome de l’imposteur, sentiment auto-entretenu de doutes en sa personne et ses compétences face à un nouveau challenge, a-t-il pris possession du natif de Tbilissi à l’heure de rejoindre le mastodonte Toulon ? "Pour être honnête, je n’ai jamais imaginé partir du CAB, même pour jouer le haut du Top 14 (sourire). C’était mon club. Je suis quelqu’un de fidèle. Je suis arrivé à 19 ans, et j’ai grandi comme homme en devenant père de deux enfants. Ça ne me dérangeait pas de jouer le maintien ou la montée en Top 14. Je n’ai jamais cherché à partir, parce que c’était ma maison et nous étions très heureux avec ma famille." Pas vraiment dans les plans de Broncan, il a préféré l’exil. Pour accélérer son acclimatation, en attendant le retour de Serin et face à l’absence de Ben White (Écosse), le joueur formé à Armazi a décliné quelques sélections avec les Lelos. "On en a discuté avec Pierre (Mignoni) et Laurent (Emmanuelli), et cela a été une décision facile : c’est un rêve de jouer pour Toulon. Les trois matchs de la Géorgie sont à notre portée. J’ai jugé qu’il était plus important d’aider le RCT. Le staff de la sélection a compris que ce n’était pas contre eux, et que je serai disponible pour les matchs couperets du Rugby Championship."

Un avenir en suspens

Face à La Rochelle, et d’ici les prochaines semaines, Lobzhanidze et Toulon auront eux aussi des rendez-vous capitaux pour leur avenir respectif. "C’est difficile de prédire le futur (sourire). Je n’imaginais pas venir à Toulon au début de la saison. Je suis reconnaissant et heureux d’être là. Je veux laisser le club le plus haut possible. C’est une période décisive avec deux réceptions, et parce que je peux me retrouver sans club dans quelques semaines. Ça sera une énorme expérience dans ma vie, comme celle vécue quand j’ai été père pour la première fois (rires). Je n’ai pas peur pour l’instant, mais j’espère qu’il y a quelque chose de bon qui m’attendra." Et pour ça, il vaut mieux de bons actes, que de simples mots.

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