Abonnés

Pro D2 - Jean-Alric, le bastion quasi imprenable d'Aurillac

Par Jean-Marc Authié
  • Les Aurillacois ont continué leur moisson à domicile face à Mont-de-Marsan.
    Les Aurillacois ont continué leur moisson à domicile face à Mont-de-Marsan. Icon Sport - Icon Sport
Publié le
Partager :

En venant à bout de Mont-de-Marsan, le Stade aurillacois signe un neuvième succès à domicile, le septième de rang. Jean-Alric retrouverait-il son aura ?

C’est une évidence pour tous les clubs de rugby. Tant que tu gagnes à la maison, tu ne risques pas grand-chose. Tes ambitions, tu les crées lorsque tu gagnes à l’extérieur. Depuis quelques années, notamment après la finale perdue contre Bayonne (2016), on a l’impression que les équipes de Pro D2 cochent Jean-Alric comme terre d’accueil, en capacité de pouvoir offrir quatre points à qui frappera à la porte. La faute certainement à ces satanés déplacements cantaliens, sorte de portes ouvertes où le Stade offre volontiers quatre voire cinq points à son hôte.

Et chaque année donc, ils sont tout autant à venir se casser les dents sur un mur cantalien bâti sur quelques fondamentaux plutôt solides et un collectif défensif devenu presque une référence. C’est encore le cas cette saison avec une copie presque parfaite puisque sur les dix réceptions, le Stade aurillacois s’est imposé neuf fois. Après la réception bonifiée encourageante de Rouen, Vannes, trop fort début septembre, est venu casser l’ambiance et jeter un sacré froid.

Mais depuis, Grenoble, Agen, Brive, Valence-Romans, Biarritz, Dax, Soyaux-Angoulême et Mont-de-Marsan sont venus se casser les dents. Derrière ce fameux collectif défensif intransigeant à la maison, c’est aussi cette capacité à, pour l’instant, parfaitement s’adapter à son adversaire . Aurillac ne s’en cache pas et aime laisser la possession aux autres... histoire de bien lui faire comprendre que ce n’est pas parce qu’il a le cuir qu’il va percer la forteresse locale.

Une âme de combattant

Un collectif bien huilé à domicile, d’une discipline exemplaire même parfois, et cette volonté de ne pas céder un centimètre à l’autre. Bien sûr, comme face à Mont-de-Marsan, il faut savoir subir, prendre des vagues, des autobus même, pour amortir le choc... et rebondir. Car la force cantalienne est peut-être là, comme un principe mécanique appris sur les bancs de l’école : une action subie est inversement proportionnelle à celle que vous allez prendre.

Jean-Alric se reconstruit sur une âme de combattant, acquise de haute lutte après quelques années à regarder derrière. Le Stade aurillacois a forgé son mental sur cette réalité. Et puis il ne faut surtout pas oublier une chose : qui a le record d’invincibilité à domicile en Pro D2 ? Je vous laisse deviner !

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?