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Top 14 - Le MHR doit récolter les fruits de l’Europe

  • L’ailier néo-zélandais Ben Lam fut un de ceux qui a profité de la Challenge Cup pour s’illustrer. Photo Icon Sport
    L’ailier néo-zélandais Ben Lam fut un de ceux qui a profité de la Challenge Cup pour s’illustrer. Photo Icon Sport
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Performant en challenge Cup, une compétition sur laquelle il s’est appuyé pour lancer son redressement, le mhr doit à présent convertir ses efforts en points en Top 14.

même si le MHR a conclu sa phase régulière par une défaite non bonifiée sur la pelouse de Trévise, la formation héraultaise n’a pas à rougir de son parcours. Ce serait même tout le contraire, puisque les Cistes ont terminé à la cinquième place des meilleures formations de Challenge. Une position qui lui offre le privilège de recevoir en huitièmes de finale les Irlandais de l’Ulster qui, comme le Connacht, Bayonne et Sale, ont été reversés de la Champions Cup à la Challenge Cup. Encore une fois, le MHR a donc parfaitement géré cet épisode européen. Comme ce fut le cas lors de la première séquence, le staff montpelliérain s’est appliqué à redonner du temps de jeu à tous les joueurs de l’effectif, à l’image d’un Auguste Cadot que l’on avait peu vu jusqu’alors et qui a signé une belle prestation la semaine dernière à Trévise : "On avait mis des joueurs au repos pour donner des opportunités à des jeunes pour les voir évoluer dans ces contextes différents", confirmait l’entraîneur de la mêlée Didier Bès la semaine dernière.

Mais surtout, cette compétition a permis à Montpellier de se mesurer à des profils d’équipe très différents : des formations plutôt "légères" et très joueuses comme Newcastle (victoire à l’extérieur 19-24) les Ospreys (victoire 98-5) ou d’autres plus rudes et rugueuses comme les Lions de Johannesbourg, vaincus sur un score plus serré de 13 à 3 au GGL Stadium : "Cela fait toujours du bien quand tu les gagnes, ces matchs. C’était un match d’hiver, contre une équipe rude… Même s’ils avaient un peu changé leur XV de départ, ils ont gardé leur ADN basé sur le combat, la densité physique et nous ont servi un match très dur sur les contacts."

Bès : "ne surtout pas se relâcher"

In fine, le groupe montpelliérain sort grandi de cette campagne qui l’a confronté à des équipes plus hétéroclites que celles du Top 14 : "Il n’y a pas de petite victoire, tout est bon à prendre pour renforcer ce cercle de confiance." Pour autant, le technicien voulait garder les pieds sur terre : "L’équilibre reste fragile. On le dit toutes les semaines aux joueurs. Il ne faut surtout pas se relâcher. On l’a vu à Lyon : on n’y est pas en début de rencontre, on prend beaucoup de points et derrière on perd de deux points (20-18)."

Avec la réception de Pau, cette mise en garde est plus que jamais d’actualité. Car le MHR, toujours dernier du Top 14 avec quatre points de retard sur Lyon et Oyonnax et cinq sur l’Usap n’a toujours pas regagné la ligne de flottaison malgré son net redressement. Mais pour que celui-ci ne soit pas vain, il doit maintenant récolter les fruits de sa brillante campagne européenne.

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