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Pro D2 - Grenoble : les contraints de confiance

  • Steeve Blanc-Mappaz et les Grenoblois doivent encore se montrer plus souverains dans le secteur de la touche. Photo Icon Sport
    Steeve Blanc-Mappaz et les Grenoblois doivent encore se montrer plus souverains dans le secteur de la touche. Photo Icon Sport
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S’ils ont entendu les annonces de leur club, les joueurs alpins n’en demeurent pas moins décidés pour l’heure à "ne faire confiance qu’à eux" avant la réception de dax.

Invaincu en 2024 et sur une série de six victoires lors de ses sept derniers matchs, le FCG ne va pas si mal, merci pour lui. Et de cela, grâce peut être rendu à ce groupe de joueurs aux ressources mentales toujours plus inépuisables, dont le capitaine Steeve Blanc-Mappaz n’en peut plus de vanter les qualités de résilience. "Franchement, après les vacances de Noël pourries que l’on a vécues, cette bonne passe depuis le début de l’année constitue une bouffée d’oxygène énorme, et on l’accueille avec beaucoup de plaisir, souriait le Savoyard. Ce qui me frappe au quotidien, surtout, c’est l’envie de tout le groupe d’entretenir cette dynamique. Cela se ressent dans la moindre attitude, le moindre comportement. On sait d’où l’on vient et l’on fait tout pour conserver cet état d’esprit." Parce qu’à Grenoble, plus que partout ailleurs en France, on sait que rien n’est jamais acquis. Voilà pourquoi, si les dernières annonces effectuées par les dirigeants (augmentation de capital à hauteur de 2,5 millions d’euros, arrivée d’un nouvel investisseur membre des 500 plus grosses fortunes françaises) ont été accueillies comme des bonnes nouvelles, elles n’ont pas été prises pour argent comptant. Chat échaudé craignant l’eau froide… "On a vu comme tout le monde les annonces de nos dirigeants, et on se dit forcément au fond de nous que les choses sont peut-être en train de tourner, soupirait Blanc-Mappaz. Mais on ne veut pas s’enflammer, parce que l’on se rappelle d’où nous venons. Si tout cela est acté, tant mieux. Mais à ce stade de la saison, on sait qu’on ne peut avoir confiance qu’en nous." Comme si ce "seul contre tous" décrété par le groupe depuis le deuxième retrait de points constituait le meilleur rempart contre l’extérieur. "Il y a de ça, confirmait le capitaine. Même si le président Patrick Goffi est très présent auprès de nous, même si on sent que les dirigeants sont en train de se démener dans les coulisses, il n’en demeure pas moins vrai que la confiance, ça se construit. C’est pour cela que l’on ne veut se concentrer que sur notre partie, le terrain, parce qu’on sait qu’ici au moins nous pouvons avoir confiance les uns en les autres. C’est l’histoire de ce groupe depuis plusieurs saisons."

Une touche d’amélioration

Et celle-ci n’échappe évidemment pas à la règle, rempli d’ascenseurs émotionnels aussi marqués que les sommets de Belledonne, mais aussi d’incroyables écarts de performance si l’on compare la période actuelle à celle traversée lors du match aller à Dax (perdu 28-23 le 1er septembre). "Il faut remettre les choses dans leur contexte, corrigeait Blanc-Mappaz. En début de saison, nous avions beaucoup de blessés, notamment en deuxième ligne, et cela nous a clairement pénalisés lors de nos matchs à l’extérieur. Aujourd’hui, même s’il y a quelques bobos aux mêmes postes, la donne est différente." Et les problématiques aussi. Quoique… Car si la touche avait constitué un énorme problème lors du match aller à Dax, ce secteur demeure encore aujourd’hui le dernier sur lequel le FCG semble conserver une grosse marge de progression. "Il nous manque encore un peu de régularité, c’est vrai, admettait "SBM". C’est un secteur que l’on travaille pourtant très fort, mais dans lequel on est encore loin de notre maximum. La bonne nouvelle, malgré tout, c’est que l’on progresse. Les gars commencent à bien se connaître, les timings et les lifts sont meilleurs. Cela va dans le bon sens même si on a bien conscience qu’il en manque encore un peu, et qu’il faudra progresser car on sait à quel point ce secteur devient toujours plus crucial lors des matchs importants." Autant dire que ce vendredi face aux Dacquois, les Isérois auront tout intérêt à soigner leur conquête et plus précisément leurs lancers, s’ils veulent s’éviter une mauvaise surprise.

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