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Champions Cup - Toulon : pour l’honneur et plus si affinités

  • Melvyn Jaminet (Toulon).
    Melvyn Jaminet (Toulon). Icon Sport
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Toujours en quête d’un premier succès en Champions Cup, Toulon veut avant tout se rassurer en tant que groupe après cinq revers sur les six derniers matchs. En filigrane, un espoir de qualification est possible.

Ne dites surtout pas le mot "crise", sous peine de vous faire taper sur les doigts. Dans la maison au muguet, chacun s’est passé l’information. Défait face au Munster, sans qu’il n’y ait vraiment rien à dire, le RCT s’est enfermé dans une bulle avant de rejoindre l’Écosse.

Entre quatre murs, ce lundi, les Varois se "sont dit les choses", une expression bateau qui ressort à chaque période compliquée. Diable, qu’est-ce qui se cache derrière le poncif ? "Il y a toujours des discussions, a désamorcé Mignoni. Il y a un ras-le-bol collectif. On a envie de faire beaucoup mieux. Je sais qu’il y a des choses très négatives qui circulent. On ne bouge pas. J’ai envie qu’on s’engueule dans ces réunions. On n’est pas en crise contrairement à ce que certains disent. Mais avant d’être en crise, il a fallu se parler." Notamment du jeu offensif plutôt en berne depuis quelques sorties ? "J’ai vu des articles et des déclarations. C’est facile d’interpréter les choses. Ce n’est pas Masi qui fait le jeu d’attaque, c’est aussi moi. Si on doit remettre quelqu’un en question, c’est moi. On fait partie des meilleures attaques du Top 14. J’ai dit que ça prendrait du temps, surtout avec les Mondialistes qui ont manqué la préparation. Tous les systèmes doivent être ajustés en fonction des joueurs et des sensations. On est en train de le faire […]. Les joueurs savent qu’on n’est pas là où l’on veut être. C’est la vérité : on est en retard, mais on sait qu’on n’est pas très loin."

Les pieds à Glasgow et des yeux à Jean-Dauger

La bande à Baubigny n’est également pas éloignée d’une qualification… pour les huitièmes de finale. Vous avez bien lu, malgré trois revers, Toulon est encore en vie dans cette Champions Cup. Pour cela, il faut une victoire à Glasgow, et un revers, dimanche, de Bayonne face à Exeter. "On a parlé un peu de ce scénario, a avoué l’Écossais Du Preez. C’est un format différent de compétition. Mais, il faut surtout se concentrer sur nous. Si on joue comme on sait le faire, le groupe sera capable de gagner. On doit continuer à fond. On a joué contre des grosses équipes. Il n’y a pas un match facile dans les deux compétitions, surtout quand on est Toulon. Il y a eu un petit laisser-aller au niveau du mental. On n’a pas gardé les pieds sur terre, et on n’a pas fait les efforts nécessaires."

Pour vaincre le signe indien, et enrayer la spirale négative, Mignoni a mis l’accent sur trois points. "Ces dernières semaines, je n’ai pas assez mesuré la frustration de mon groupe. Nous devons repartir sur des choses simples : du combat, des rucks, et de l’humilité." La recette pour éviter de lire ou entendre le mot interdit dans les prochaines semaines.

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