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Champions Cup - L'opinion du Midol : Finn Russell sera toujours Finn Russell

Par Marc Duzan
  • Finn Russell a réalisé un bon match face au Racing 92.
    Finn Russell a réalisé un bon match face au Racing 92. - ActionPlus / Icon Sport
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Discret dans l'animation offensive, Finn Russell a brillé en défense face à ses anciens coéquipiers du Racing 92. L'ouvreur écossais ne changera jamais, et c'est tant mieux.

Il paraît que Finn Russell était remonté comme une pendule, à l’idée d’affronter ce Racing avec lequel il avait passé cinq ans de sa vie. Il paraît aussi que ça s’est vu, dimanche. Non pas que l’international écossais ait brillé de mille feux dans l’animation offensive, face à la défense francilienne.Mais devant les 14 000 spectateurs du Recreation Ground, le meneur de jeu écossais fit de sa zone une porte close et, sur les extérieurs, distribua même quelques cartouches décisives : ici, le plaquage qu’il administra à son ancien coéquipier Cameron Woki fut d’ailleurs de nature à faire hurler de plaisir les supporters anglais.

"Dans l’idéal, j’aimerais faire trois ans à Bath et terminer ma carrière en France"

Sans renverser la table, Finn Russell n’a donc pas manqué ses retrouvailles avec le club des Hauts-de-Seine et à ce titre, on se dit que le joueur est aujourd’hui plus que prêt à démarrer la parenthèse du Tournoi des 6 Nations.En signant à Bath, l’ancien Racingman a pété la banque (on parle d’un million d’euros annuel) mais surtout donné au club de Bruce Craig une nouvelle dimension. Naguère inoffensif en championnat comme en Champions Cup, le Bath de Finn Russell se fait aujourd’hui à nouveau respecter, tant parce que son meneur de jeu n’a pas son pareil pour animer une ligne d’attaque mais aussi parce que ses coéquipiers ont su se hisser à son niveau. Que fera-t-il d’ailleurs, au crépuscule de son juteux contrat en Angleterre ?

Peu avant de quitter les Hauts-de-Seine, il nous avait confié ceci : "Dans l’idéal, j’aimerais faire trois ans à Bath et terminer ma carrière en France. Camille Lopez ou Johnny Sexton sont tous deux de très bons ouvreurs de 35 ans. Alors pourquoi pas moi ? Après tout, je n’aurai que 33 ans lorsque se terminera ce contrat". Que fera-t-on d’Owen Farrell, alors ?

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