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Pro D2 - Nevers a failli tout gâcher face à Biarritz

Par Sébastien CHABARD
  • L'USON était en position de bonifier son succès à la pause.
    L'USON était en position de bonifier son succès à la pause. Icon Sport - Icon Sport
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Bonus offensif en vue à la pause, les Neversois ont ensuite subi le sursaut d’orgueil biarrot et se sont fait peur jusqu’au bout.

De la perspective d’une cinquième victoire bonifiée de la saison à la menace d’une première défaite à domicile, l’ascenseur émotionnel du Nevers-Biarritz a baladé les acteurs et les six mille spectateurs du Pré-Fleuri entre toit-terrasse lumineux et sous-sol humide. Avant de laisser le tout transi et désorienté, ravi et soulagé, quelque part au milieu. "C’était un match bizarre ; on aurait presque dit un match amical de début de saison, c’était complètement débridé", s’étonne le manager neversois Xavier Péméja. Nettement en tête à la pause (19-6), avec trois essais en poche et une défense intraitable, ses joueurs ont ensuite cédé à la tentation de l’euphorie et du relâchement face à des Biarrots qui ont eu le mérite de ne pas lâcher prise. "On a beaucoup craqué cette saison, on a pris des pilules à l’extérieur, mais ce soir, on ne l’a pas fait", souligne fièrement l’arrière du BO, Gervais Cordin. "On a fait une superbe seconde période, où on met Nevers à mal, on porte les ballons. Les gars ont fait un gros travail devant. On sentait que nos adversaires n’étaient pas très sereins, à la fin. On ramène un point, on aurait peut-être pu en ramener plus."

Huit sur huit au Pré-fleuri

Avec un groupe largement composé de joueurs peu sollicités cette saison ou revenus d’une longue absence, le point du bonus défensif suffit au bonheur du manager Simon Mannix : "C’est un point extrêmement important pour nous, au classement mais surtout psychologiquement. C’est un point pour le courage. Je ne suis pas sûr qu’on aurait mérité de gagner. Mais à 19 à 6, dans le vestiaire, les joueurs y croyaient encore, ils ont pris les choses en main et ils ont fait les actes (sic). Je suis très fier d’eux. On montre qu’on a une équipe avec du caractère et du courage." Dans le camp neversois, l’étroitesse de l’écart final (29-27) crispe de soulagement les sourires du centre Léonard Paris et du flanker et capitaine Hugues Bastide : "Au vu du match, on peut être content d’avoir pris les quatre points", avoue le premier. "À la pause, on était pourtant prévenu que Biarritz allait faire une grosse entame de seconde période pour revenir au score. Il n’y a pas eu de sentiment de panique, mais c’était de plus en plus tendu." "Le match nous laisse un petit goût d’inachevé", pointe Hugues Bastide. "On fait quarante-deux bonnes minutes puis on se relâche, on sort du système, tout le monde veut toucher la balle pour briller. Biarritz a changé son système défensif en seconde période, et on n’a pas su s’adapter. On se rend le match facile en première période, puis on met tout à la poubelle. Ce match, on peut le perdre."

Avec cette huitième victoire en huit matchs au Pré-Fleuri, l’Uson tient le rythme de ses concurrents directs, mais sans flamber : "C’était capital de gagner parce que les équipes reviennent vite derrière", analyse Xavier Péméja. "Ce soir, on s’en sort bien mais il va falloir jouer autrement la semaine prochaine à Rouen et dans deux semaines face à Vannes."

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