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Pro D2 - Le coup impeccable de l’ASBH à Colomiers

  • Auteur de l’essai de la gagne à la 71e minute, Charly Malié a été décisif à Colomiers. Photo Midi Olympique – Patrick Derewiany
    Auteur de l’essai de la gagne à la 71e minute, Charly Malié a été décisif à Colomiers. Photo Midi Olympique – Patrick Derewiany
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L’ASBH a réussi un coup parfait, une vraie leçon d’efficacité donnée à des columérins entreprenants, mais stériles.

Béziers continue donc sa cavalcade, sixième victoire de suite, celle-ci fut le fruit d’un réalisme impressionnant. Les Héraultais ont marqué à chaque venue dans le camp de Colomiers ou presque.

Les Haut-Garonnais, en revanche, ont péché par stérilité alors qu’ils ont plutôt dominé les débats. Ils ont marqué un bel essai de patience (séquence de deux minutes), mais leurs attaques prometteuses trouvent rarement des décalages. "On a fait le coup parfait à l’extérieur, ce n’était pas le plus beau des matchs mais qu’est-ce qu’il a été efficace", synthétisait l’ouvreur Charly Malié.

Essai décisif de Malié

Le match a basculé à la 71e, quand Charly Malié, justement, a marqué un essai sur un renversement petit côté de Samuel Marquès. La manœuvre fut impeccable : touche pour l’ASBH suivie d’un bon ballon porté au milieu de terrain.

Voilà comment Béziers a pris les commandes définitivement dans cette rencontre passionnante. Si l’on devait trouver une explication à ce succès de l’ASBH, ce serait la justesse de la charnière Marquès-Malié. On nous avait beaucoup parlé de l’influence du premier nommé, international portugais, qui depuis son retour de la Coupe du monde aurait tout métamorphosé dans le jeu biterrois. Vendredi, il n’est entré qu’à la 48e minute, mais son influence fut frappante, ses trente-deux minutes de présence ont apporté le coup de pouce nécessaire.

Il ne fut pas le seul évidemment, on a apprécié le pilier droit espagnol, Jon Zabala, auteur du premier essai, en force forcément. "C’est mon deuxième de la saison. Après quelque temps de jeu devant leur ligne, j’ai vu un petit espace s’ouvrir. Pour nous devant, c’était dur car Colomiers était très complet, je crois que nous avons réussi quand même à faire le boulot. Sur le deuxième essai aussi je crois qu’on a su mettre de l’avancée qu’ont su exploiter nos trois quarts…"

La partie connut un deuxième tournant cinq minutes du terme, quand Colomiers vint camper près de la ligne à quinze contre quatorze (carton jaune de Tupuola), mais on vit le pack de Béziers mettre son vis-à-vis en échec sur un maul après touche (merci… Marquès), puis sur une mêlée à cinq mètres. Franchement, il fallait le faire.

Colomiers y croyait encore, mais Maxime Granouillet se fit expulser pour un coup de tête regrettable, ce qui annula le surnombre des Columérins, qui s’offrirent tout de même une ultime occasion avec Marta poussé in extremis en touche au moment d’aplatir. Un point technique aura causé du tort à Colomiers, après leurs franchissements, le ballon sortait trop lentement sur les rucks qui suivaient. Ils l’ont payé au prix fort.

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