Abonnés

Pro D2 - Grenoble a les crocs après sa victoire à Montauban

  • Le FCG, à l’instar de Wilfried Hulleu auteur de l’essai du bonus offensif, a jeté un froid sur Sapiac et a prouvé qu’il allait se battre jusqu’à la fin pour retrouver le top 6.
    Le FCG, à l’instar de Wilfried Hulleu auteur de l’essai du bonus offensif, a jeté un froid sur Sapiac et a prouvé qu’il allait se battre jusqu’à la fin pour retrouver le top 6. Photo Stéphanie Biscaye - Stephanie Biscaye
Publié le
Partager :

Le FCG a complètement renversé la tendance sur la pelouse de Sapiac pour s’imposer avec le bonus offensif. Les Isérois rentraient pourtant aux vestiaires menés de onze points mais ont une nouvelle fois montré qu’ils étaient loin d’avoir dit leur dernier mot.

Si le scénario de ce match avait été soufflé à l’oreille du staff grenoblois avant le coup d’envoi il n’y aurait probablement jamais cru. Même pas une seconde. Pourquoi ? Non pas parce que ce FCG n’a pas le caractère ou les armes pour revenir du bout du monde puisqu’ils l’ont prouvé à plusieurs reprises mais bien parce que les quelques jours qui ont précédé cette rencontre ne laissaient rien entrevoir de bon : "Je vais le dire en toute humilité, nous avons fait une semaine de merde. Nous avons été catastrophiques dans des conditions compliquées, sous la neige. On s’est mis tous les ballons sur la tête… C’était pitoyable comme entraînements et à l’arrivée ils sortent un match comme ça… Ce sont des jobards. Ils sont dingues. Cette équipe a besoin d’être piquée et blessé dans son orgueil. C’est ce qui l’a fait avancer", expliquait Nicolas Nadau, entraîneur des trois-quarts grenoblois.

Et sans ce sursaut d’orgueil, Grenoble n’aurait sans doute jamais existé et encore moins inscrit quatre essais en deuxième période infligeant un 28 à 0 aux Montalbanais. Car avant ça, Steeve Blanc-Mappaz et ses coéquipiers n’ont jamais vraiment vu la couleur du ballon gâchant le peu d’occasions qu’ils avaient. Alors n’importe qui aurait pu penser que les murs du vestiaire visiteur allaient trembler à la pause. Mais ce ne fut pas le cas : "Il y avait juste à faire son boulot et être plus précis. Heureusement que notre défense a tenu en première période. Nous nous sommes accrochés, nous avons résisté et puis cette réaction en deuxième période est magnifique…", ajoutait l’entraîneur.

Prêt à faire face

Cette réaction n’est pas le fruit du hasard. Le banc apportait un regain d’énergie colossal pour permettre aux Isérois de s’offrir un bonus offensif inespéré. "C’est toujours un peu frustrant d’être sur le banc. En tant que joueur nous avons envie de jouer le plus possible mais les remplaçants ont finalement un rôle très important. Nous prenons ce rôle à cœur pour réussir à faire basculer la rencontre comme cela a été le cas face à Montauban", avouait Barnabé Couilloud. Au-delà de la performance physique, l’état d’esprit est frappant. La façon dont ce groupe parvient toujours à aller au bout en n’abdiquant jamais est surprenante. Mais là non plus, pas de hasard : "Il y a de la joie de vivre dans ce groupe et c’est hyper positif parce que ça nous donne un supplément d’âme pour nous surpasser. Nous sommes soudés", confiait le demi de mêlée.

Et au bout de cette soirée, comme un air de déjà-vu… La saison dernière, ce même FCG jetait un énorme froid sur Sapiac en faisant basculer le match à l’heure de jeu. C’est aussi ce qui s’est passé vendredi soir. Grenoble a toujours les crocs et semble plus que jamais prêt à "se battre encore plus dur que les autres équipes", soufflait Couilloud.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?