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Champions Cup - "Cette semaine est cruciale pour le club", lance Ronan O'Gara (Stade rochelais)

Par Simon Valzer
  • Le manager de La Rochelle était satisfait après le large succès convaincant de son équipe.
    Le manager de La Rochelle était satisfait après le large succès convaincant de son équipe. - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Satisfait de la large victoire acquise contre Leicester ainsi que de l’attitude de ses joueurs, le manager Ronan O’Gara n’oublie pas que le sort de son équipe en Coupe d’Europe sera scellé par le résultat à Sale, le week-end prochain.

Votre équipe vous a-t-elle fait forte impression ce soir ?

Oui, mais j’attendais ça ! Il fallait que je vois la mentalité des joueurs, des leaders de cette équipe. On savait que c’était un match hyper important même si, avec la structure de cette compétition, une victoire ou une défaite ne changeait rien. La qualification se jouera la semaine prochaine à Sale, et l’équipe qui l’emportera se qualifiera. Une défaite n’aurait pas été fatale. Avant la rencontre, on avait deux points et Sale en avait cinq, maintenant on en a sept et Sale en a toujours cinq.

Cette large victoire est néanmoins bonne pour la confiance…

Bien sûr ! Et puis on continue d’avancer après nos victoires contre Toulouse et Pau. Ce qui est bien avec ce groupe, c’est qu’il comprend l’importance du timing des échéances. J’ai souvent bataillé avec lui pour qu’il m’offre de meilleures performances mais il n'est pas toujours disposé à le faire ! C’est un groupe expérimenté aussi, il sait ce qu’il fait. Le gros défi pour moi cette saison, c’est d’avoir de la cohésion. Comment en avoir malgré la Coupe du monde, malgré le 6 Nations ? Ce n’est pas facile. Mais c’est mon défi. Cette semaine va nous donner l’opportunité de disputer des phases finales européennes si on fait le job dimanche. Je n’accepterai pas de sortir de cette compétition par un mauvais match. Cette semaine est cruciale pour le club, et pour le groupe. En même temps, je dois féliciter les joueurs ce soir…

Je trouve qu’on est encore un peu trop dans la réaction

Pour quelles raisons, précisément ?

J’ai vu un état d’esprit et une cohésion… Kerr-Barlow, il joue comme un troisième ligne et fait 25 plaquages par match. Botia, Greg (Alldritt), Paul (Boudehent), Will (Skelton)… on est intéressants, et je le savais. Mais il ne faut pas que l’on se ferme la porte la semaine prochaine. Le but, c’est d’aller aux Spurs (à Tottenham, ville qui accueillera les finales, ndlr.) et ça, c’est dans nos têtes.

Vos joueurs ont semblé comme possédés quand ils défendaient en infériorité numérique, à 14 puis à 13…

C’est notre groupe ça ! Je trouve qu’on est encore un peu trop dans la réaction. Mais quand on décide de jouer à notre vitesse maximale, on est très difficilement arrêtables, avec les différentes combinaisons autour du porteur de balle, du jeu dans le dos… Même si Thomas Berjon a trouvé le sable de l’île de Ré à cinq mètres de la ligne (rires). Ce qui me plaît, c’est qu’on frappe à la porte. Et que souvent, à force de le faire, elle finit par s’ouvrir.

Quid des blessures de Pierre Bourgarit et Jonathan Danty ?

On a eu beaucoup de blessures ce soir, et c’est le vrai point noir de ce match. C’est sûr que Pierre s’est sérieusement blessé. Je ne sais pas pour combien de mois il va en avoir, mais je dirais trois ou quatre au minimum. Sa saison n’est pas terminée, mais on va tout faire pour lui donner l’opportunité de le faire revenir au plus vite avant les phases finales. Jonathan m’a dit qu’il n’était pas bien en sortant du terrain, mais il allait beaucoup mieux dans le vestiaire après le match. Il va passer un protocole HIA 2, et le plus important, c’est la santé du joueur. C’était un match très physique.

Teddy Thomas c’est un "game changer". Quand un ballon tombe, tu lui donnes et il dit "Ciao" à tout le monde

Vous avez justement paru très performants dans ce registre…

Absolument. Quand tu as ça, tout est plus simple. Tout est possible. C’est notre force, mais ce n’est pas la seule. Il y a aussi notre jeu au pied, notre jeu à la main que l’on a vu davantage en deuxième mi-temps. On est en route, mais on est encore loin de notre destination.

À l’image de l’équipe, UJ Seuteni monte en puissance, et Teddy Thomas s’est rattrapé avec un début de match chaotique...

C’est un joueur clé pour nous. Quand il est en forme, j’estime qu’il rentre dans la catégorie des meilleurs centres du monde. Teddy, il n’était pas bien en première mi-temps. Les ballons hauts, les plaquages… il sait qu’il doit travailler ça. Après, c’est un "game changer". Quand un ballon tombe, tu lui donnes et il dit "Ciao" à tout le monde. Peu de joueurs sont capables de faire ça dans le monde. Il a des trucs à travailler, mais je préfère voir le positif. Il est très intéressant s’il continue de bosser.

Vous avez fait entrer Yoann Tanga au centre, est-il une option ?

Oui c’est sûr. Comme on dit ici, les meilleurs jouent avec les meilleurs. 6, 7, 8, c’est un peu bloqué en ce moment mais il a fait une super semaine d’entraînement, donc j’ai décidé de le prendre en option en 12. On va avoir du mal à choisir entre lui et Simeli Daunivucu pour la semaine prochaine si Jonathan n’est pas apte...

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