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Investec Champions Cup - Matthis Lebel attend l'Ulster avec le sourire en coin

Par Jérémy FADAT
  • Matthis Lebel, ici face au CO, réalise un bon début de saison. Photo Stéphanie Biscaye
    Matthis Lebel, ici face au CO, réalise un bon début de saison. Photo Stéphanie Biscaye Midi Olympique - Stéphanie Biscaye
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Matthis Lebel - Ailier de Toulouse. En réussite ces dernières semaines, il a su être décisif sur ses rares opportunités en bout de ligne. Ce qui illustre sa grande forme depuis le début de saison.

C’est ce que l’on appelle une belle époque. Matthis Lebel a inscrit un essai lors de ses cinq derniers matchs, toutes compétitions confondues. D’autant plus fort qu’il a eu peu de munitions face à Toulon et Lyon, mais l’ailier a, à chaque fois, marqué en coin sur sa seule opportunité. "Déjà, je suis dans de bonnes conditions, explique-t-il. Quand ça fait briller les ailiers, c’est que le travail a été bien réalisé avant. Contre Lyon, Pita (Ahki) m’a fait une passe incroyable. Contre Toulon, Blair (Kinghorn) m’en avait aussi sorti une. Je les remercie tous les jours pour qu’ils continuent ! En général, les ailiers aiment bien ce genre ce ballon en bout de ligne, avec un peu d’espace."

Même si, dans une période moins faste, ils ont tendance à se rassurer avec un crochet intérieur plutôt que de défier les ultimes défenseurs. Actuellement, Lebel préfère viser l’angle, et ça lui réussit. "Quand on n’a pas beaucoup de munitions, si un ballon se présente, il faut le mettre au fond. ça soulage toute l’équipe et, individuellement, tu n’as pas l’impression d’avoir passé un match à ne faire que le travail de l’ombre. Tu apportes aussi ta pierre à l’édifice et ça reste le rôle d’un ailier. Mais, si je peux continuer à avoir ces ballons en bout de ligne pour scorer et en toucher un peu plus, je ne m’en plaindrai pas (rires)."

"Ne pas me prendre la tête"

À quoi attribuer alors son excellent début de saison, commencé à l’arrière quand Ramos, Mallia, Capuozzo et Jaminet étaient au Mondial ? Déjà, lui a su digérer la déception de ne pas être retenu dans le premier groupe de 42 de Fabien Galthié. Le reste, il le développe : "Je suis bien physiquement, c’est la base pour jouer à haut niveau. Sinon, tu ne peux pas durer et enchaîner. Sur la partie mentale, quand tu es en confiance, tu te sens plus à l’aise pour aller jouer des duels, chercher des bouts de ligne, et ne pas te recroqueviller. J’ai eu la chance d’avoir une semaine de repos (après Toulon, NDLR) où j’ai pu me régénérer. Je me sens bien dans l’équipe, j’ai une bonne communication avec le staff."

Et il a indéniablement grandi ces récents mois, ce qui lui permet de mieux relativiser. "S’il peut y avoir ce petit truc en plus sur un, deux ou trois matchs d’affilée, tant mieux Mais j’essaye de ne pas trop y penser. Si j’arrête de marquer, je ne veux pas me prendre la tête." Parce qu’il a déjà connu des périodes de disette dans sa carrière mais qu’il a toujours su rebondir. "ça arrive, surtout à mon poste, et en hiver (rire). J’ai appris. Même lorsque je ne marque pas, je peux proposer autre chose, apporter différemment et être décisif. Cela ne sert à rien de me mettre la tête au fond du seau si je ne score pas sur deux ou trois week-ends. Si on a été capable de le faire, ça reviendra. Et c’est souvent revenu sur les moments qui comptaient, dans les fins de saison. Je crois être arrivé à maturité là-dessus." Et cela n’a sûrement pas échappé au staff des Bleus.

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