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Champions Cup - Des duels franco-irlandais en avant goût de France - Irlande

Par Jérémy Fadat et Jérôme Prévôt
  • Thomas Ramos, Antoine Dupont et les Toulousains vont à nouveau croiser la route de l’Ulster ce week-end. Photo Icon Sport
    Thomas Ramos, Antoine Dupont et les Toulousains vont à nouveau croiser la route de l’Ulster ce week-end. Photo Icon Sport
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Il y aura quatre duels franco-irlandais en champions Cup en cette fin de semaine. On le vivra comme un préambule au choc du 2 février en ouverture du Tournoi entre les tricolores et le XV du trèfle, désormais sommet du rugby nordiste.

Cette journée européenne, sera marquée par quatre duels franco-irlandais : Ulster - Toulouse ; Leinster - Stade français ; Toulon - Munster et Lyon - Connacht. C’est la première fois à notre souvenir que ça se produit en Champions Cup et ça sonne évidemment comme une grande répétition avant le choc de l’ouverture du Tournoi, le France - Irlande du 2 février à Marseille. On rappelle que Fabien Galthié va donner sa première liste la semaine prochaine.

La France et l’Irlande sont considérées comme les deux meilleures nations européennes du moment, les deux dernières à avoir empoché le Tournoi des 6 Nations (avec un grand chelem à la clé), via deux modèles opposés, système hypercentralisé d’un côté et force des clubs indépendants de l’autre.

En plus, les deux nations ont trusté les places en finale européenne depuis trois ans avec Toulouse et La Rochelle d’un côté et le Leinster de l’autre. Six fois dans l’Histoire de la "grande Coupe d’Europe" la finale s’est résumée à un duel entre équipes des deux pays. Il faut remonter à 2007 pour retrouver une finale européenne sans clubs français ni provinces irlandaises (c’était le duel anglais entre les Wasps et Leicester), c’était d’ailleurs la seule fois en vingt-huit éditions. Ça dit aussi en creux quelque chose de la faiblesse des franchises galloises et écossaises.

On ne détaille pas les nombreux matchs de phases finales qui ont opposé les deux nations, Toulon-Munster par exemple fut l’affiche de quelques quarts ou demies disputées et mémorables. Leinster - Stade français fut l’affiche de la seule finale de Challenge européen qui opposa les deux nations (en 2013).

Toulouse-Ulster, septième duel pour Mola

Le cas de Toulouse-Ulster est assez frappant. L’affiche est devenue une sorte de classique, on n’ose pas écrire une routine. Depuis qu’il a pris les rênes des Rouge et Noir en 2015, Ugo Mola va croiser la route de l’Ulster pour la septième fois. Surtout, ce sera la cinquième depuis le 20 septembre 2020, et un succès stadiste (36-8) en quart de finale, à Ernest-Wallon. Moins de trois mois plus tard (le 11 décembre 2020), les deux formations s’étaient retrouvées en Irlande du Nord pour lancer l’exercice 2020-2021. Un duel qui avait accouché d’un match sublime que les Toulousains avaient remporté (29-22), grâce notamment à un doublé de Cheslin Kolbe. Un match qui avait lancé l’aventure de Toulouse, malgré l’annulation de la rencontre retour vers la cinquième étoile continentale. Enfin, les deux équipes avaient encore offert deux batailles d’anthologie en avril 2022, lors des huitièmes de finale aller et retour.

"Il ne faut pas oublier qu’ils sont venus gagner chez nous, au Stadium, rappelle Matthis Lebel. On avait dû aller batailler chez eux pour arracher une victoire à cinq minutes de la fin." En effet, le 9 avril, lui et ses coéquipiers – réduits à quatorze après l’exclusion prématurée de Juan Cruz Mallia – s’étaient inclinés (20-26) malgré un final de feu, avant de livrer une prestation majuscule le week-end suivant à Belfast où Antoine Dupont avait délivré les siens dans le money-time (30-23) pour leur offrir la qualification. "Forcément, on commence un peu à connaître cette équipe, à mieux cerner notre vis-à-vis par exemple. C’est un gain de temps sur le travail qu’on peut faire avant le match. Il y a parfois des espaces contre cette formation, mais elle est aussi surprenante si on regarde ses premiers matchs dans la compétition cette saison, poursuit Lebel. En allant dans les détails, elle fait des choses intéressantes et très cohérentes, sans jamais se précipiter. Les mecs jouent ensemble depuis des années, donc ils se connaissent parfaitement entre eux. Ils ont une vraie expérience collective, avec onze ou deux internationaux, et Kitshoff (le pilier gauche double champion du monde avec l’Afrique du Sud, NDLR) qui s’est rajouté. C’est une grosse équipe, qui a un peu changé sa façon de jouer avec son terrain synthétique." C’est d’ailleurs pour s’acclimater à cette surface, certes de plus en plus répandue mais qui demeure toujours très particulière, que les Toulousains se sont entraînés sur un terrain annexe synthétique en ce début de semaine. Un Ulster-Toulouse conserve donc une part de nouveauté.

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