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La tendance du Midol : les Fidji cherchent un sélectionneur via une offre d'emploi

  • Qui remplacera Simon Raiwalui à la tête des Fidji ?
    Qui remplacera Simon Raiwalui à la tête des Fidji ? Icon Sport - Icon Sport
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Histoire peu commune au milieu de la planète rugby, lesFidji recherchent leur nouveau sélectionneur... via une offre d'emploi. Cette anomalie est la tendance de Marc Duzan.

On trouve de tout, sur les réseaux sociaux. Un vernis d’information plus ou moins indispensable. Des cris d’amour, des tribunaux populaires, des appels à l’aide et des déclarations de guerre. On y trouve aussi, parfois, des offres d’emploi. La dernière d’entre elles fut donc émise peu avant Noël par la fédération fidjienne. Celle-ci, désireuse de trouver en urgence un remplaçant à Simon Raiwalui, récemment catapulté au sein de l’une des fumeuses commissions de World Rugby, avait donc posté une missive pour le moins formelle et au fil de laquelle elle annonçait être à la recherche d’un sélectionneur. La cible en question aurait pour mission de "mener la politique sportive des rugbymen fidjiens jusqu’en 2027", de "chapeauter les champions olympiques jusqu’aux JO de Paris" et de créer, autour des "Fidjiens Volants", une culture de la "haute performance". Le montant du salaire ? Il n’était pas communiqué. On l’imaginait sensiblement inférieur à celui des autres sélectionneurs du circuit, tout en gardant en tête qu’à l’époque où Franck Azéma avait failli prendre en mains les destinées mélanésiennes avant d’être coiffé sur le poteau par son poto Vern Cotter, on parlait volontiers d’une rémunération à 8 000 euros mensuels.

Alors ? Je me suis gondolé, oui, en parcourant l’annonce en question, au cul de laquelle on demandait simplement d’envoyer les candidatures avant le 15 janvier 2024 sur l’adresse électronique d’un certain "Richard". J’ai songé que j’aurais ri plus fort encore, si feu Pierre Camou ou Bernard Laporte avaient fait la même chose, le jour où il fut question de trouver un successeur à Marc Lièvremont ou Guy Novès à la tête du XV de France. Je me suis aussi dit qu’il n’y avait vraiment que le rugby, pour pouvoir offrir au premier pékin venu, sur simple dépôt de candidature, la possibilité d’avoir entre les mains l’une des dix meilleures nations de ce jeu.
Au bout du bout, je me suis même vu un court instant avec, entre les mains, une ligne de trois-quarts d’assassins, tentant de savoir si, avec Jiuta Wainiqolo, Semi Radradra, Josua Tuisova, Waisea, Sireli Maqala ou Vinaya Habosi, je succéderai ou non à Rassie Erasmus sur le toit du monde. J’en ai conclu que tout ça était diablement affriolant et que quel que soit le nom du prochain sélectionneur fidjien, celui-ci aurait entre les pognes une arme de destruction massive et le pouvoir d’écrire, ces quatre prochaines années, un formidable scénario d’épouvante… Shérif, fais-moi peur !

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Les commentaires (1)
CasimirLeYeti Il y a 3 mois Le 11/01/2024 à 00:44

N'oublions pas qu'en 2015, il fut fait par M. Camou, un appel d'offres. Dans mes souvenirs Urios, Galthié et Novès s'y étaient soumis. Donc, ne sous-estimons pas cette façon de faire, de grands noms seront couchés dans la boite E-mail !