Top 14 - L'enseignement du week-end : Le Racing 92 mène un train d’enfer
Après douze journées de championnat, le Racing 92 mène un train d’enfer en tête du Top 14. Tout sauf un feu de paille…
Le Racing 92 ne peut plus se cacher. Après douze journées de championnat – soit quasiment à mi-parcours - le club des Hauts-de-Seine est le leader incontesté de la poule unique, possède la meilleure attaque du Top 14 (352 points marqués, soit 22 de plus que son dauphin bordelo-béglais) et son système défensif (quatrième du championnat, 223 points encaissés), bien consolidé ces dernières semaines par l’impassible Stuart Lancaster, a retrouvé de la vigueur. De toute évidence, la greffe Lancaster a pris dans le 92 et à ce sujet, le propriétaire du club, Jacky Lorenzetti, nous confiait il y a peu : "Cela montre qu’avec le président Laurent Travers, nous ne sommes pas trompés dans les perspectives. L’an dernier, nous avons pris conscience que nous étions en bout de cycle et avons décidé de changer des choses. Pour l’instant, ça a l’air de marcher mais restons humbles. Le chemin reste encore très long."
"Être bon ne suffit pas. Il faut être de classe mondiale", peste Stuart Lancasterhttps://t.co/U6nN6wvlWM
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) January 6, 2024
La prudence de l’ancien patron de Foncia est louable. Malgré tout, le résultat est d’ores et déjà spectaculaire à l’intérieur de nos frontières, à tel point que de nombreux observateurs du club, à commencer par l’ancien arrière du showbiz, Eric Blanc, voient le Racing se qualifier directement pour les demi-finales de Bordeaux, au printemps.
Lancaster : les contours d’une méthode
Mais quels sont les ressorts de la méthode Lancaster, au juste ? Et comment expliquer que l’ancien sélectionneur du XV de la Rose, encore aidé au quotidien par un traducteur, ait si rapidement pigé le fonctionnement du rugby français ? Récemment, le demi de mêlée Nolann Le Garrec contait sur le plateau de notre émission hebdomadaire, Via Midol : "Sa méthode a pris. On tente de mettre en place un jeu de mouvement, des lancements précis et dangereux partout sur le terrain. On essaie, en fait, de fatiguer les défenses en utilisant le ballon et ça nous plaît. […] En semaine, nous passons généralement peu de temps sur le terrain d’entraînement, quarante minutes maximum, mais c’est très rythmé. Tout est fait à base de courses, à très haute intensité et cela paie à mon sens : au fil des week-ends, on recommence à être craint et ça fait du bien car depuis deux ans, on chargeait un peu…"
Rien ne dit, aujourd’hui, que ce Racing 92, en mal de titres depuis sept ans, touchera du doigt l’un ou l’autre des trophées que tant d’autres grosses écuries du continent et d’ailleurs convoitent. Rien ne dit, non plus, que Toulouse et La Rochelle ne se sont pas d’ores et déjà lancés dans une chasse à l’homme qu’ils comptent bien conclure au soir du 28 juin, au Vélodrome. Mais à l’hiver 2024, le Racing avance, séduit et est à nouveau craint en son territoire…
Vous êtes hors-jeu !
Cet article est réservé aux abonnés.
Profitez de notre offre pour lire la suite.
Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de
0,99€ le premier mois
Je m'abonne Déjà abonné(e) ? Connectez-vous
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?