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Top 14 - Bruce Devaux (Toulon) est à la croisée des chemins, avant le déplacement à Montpellier

  • Bruce Devaux va prolonger l'aventure avec Toulon.
    Bruce Devaux va prolonger l'aventure avec Toulon. Icon Sport - Icon Sport
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À 27 ans, le pilier gauche est tombé d’accord pour prolonger son bail de deux saisons. Un nouveau contrat charnière pour le hisser au maximum de son potentiel.

Il n’a pas encore les oreilles en "chou", grâce à des straps minutieusement posés à chaque match, mais il a déjà bien roulé sa bosse. Arrivé sur le tard chez les professionnels, il y a déjà cinq saisons, Bruce Devaux a retrouvé le sourire qui ne le quitte que rarement. Le Varois va redémarrer un match de Top 14, une première depuis le 12 novembre dernier. Il va surtout le faire l’esprit léger. "Je vais signer dans les semaines à venir avec Toulon. Je me sens libéré mentalement après une période de longues réflexions. Les journées et surtout les soirées ont été rudes. Je pensais au rugby, mais c’était dur de le faire pleinement." À proximité de la force de l’âge, l’intéressé a fait le choix du "cœur". "Rien n’était arrêté. Le rugby reste un marché, mais j’aime avoir le muguet sur le cœur. Ça compte pour moi. Quand j’entre à Mayol, je me remémore les tournois en moins de 13 ans dans ce stade. C’est une immense fierté de représenter les gens d’ici, ma ville. C’est un privilège de porter ce maillot et de lui faire honneur."

Le stakhanoviste jure avoir "mûri"

Dans la quête de son Graal, le Minot de la Rade n’était pas prédestiné. Il s’est réfugié dans le travail, parfois plus que de raison, inquiétant au passage des staffs, avant de taper dans l’œil de… Patrice Collazo. "Il m’avait parlé, en bas d’un escalier, dans l’ancien Berg pour me demander de monter avec les pros. Je n’ai jamais trop su pourquoi il m’avait choisi, mais je crois qu’il a apprécié mon éthique de travail. Forcément, je lui en suis redevable." Depuis cette première en janvier 2019, dans le froid de Newcastle, il n’a cessé de progresser pour entrer dans le livre des braves piliers dont Mayol sait reconnaître la valeur.

À huit matchs d’atteindre les cent rencontres en Rouge et Noir, Bruce Devaux dit avoir "mûri" dans l’approche de son métier : "Je prends plus soin de mon corps. J’ai acquis de l’expérience, je m’entraîne de manière plus intelligente (sourire). Avant, je m’entraînais trop, surtout avant les matchs, sans prendre en compte des parties importantes comme les étirements. Je veux désormais acquérir plus de responsabilités et de temps de jeu pour arriver à la plénitude de mon potentiel. Mais pour ça, il faut que je dure." Il prend en exemple Vadim Cobilas et ses 40 années. À cette annonce, ce sont ses oreilles qui ont tremblé, pas ses muscles saillants.

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