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XV de France - "Du rire aux larmes" : le grand récit de l'année 2023 des Bleus

Par Marc Duzan
  • Les Bleus ont vu leur rêve s'envoler face à l'Afrique du Sud en quart de finale du Mondial face à l'Afrique du Sud.
    Les Bleus ont vu leur rêve s'envoler face à l'Afrique du Sud en quart de finale du Mondial face à l'Afrique du Sud. Icon Sport
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D’un Tournoi des 6 Nations emballant à cette Coupe du monde indéniablement foirée, on vous propose de revivre l’année 2023 du XV de France, à ce point riche en faits d’armes ou en insignifiantes historiettes qu’il nous fut bien difficile de la synthétiser...

À l’origine, il y a l’auguste promesse de Fabien Galthié : "On a encore faim et sur ce Tournoi, on se présente comme des prédateurs." Le XV de France, chelemard un an plus tôt, s’avance à l’hiver 2023 avec la farouche volonté de défendre son titre jusqu’à ce que mort s’ensuive. Reste à savoir, désormais, comment les Tricolores vont-ils s’y prendre. En montant des quilles, comme en novembre ? Ou en lâchant les fauves, le staff ayant entendu avec nous les réserves consécutives à la parenthèse automnale ? À l’époque, on n’en sait rien. Et pour tout dire, on s’en cogne un peu.

Parce qu’à ce stade, on se demande encore à quelle diablerie doit-on que ce XV de France alors invaincu depuis un an et demi puisse encore prêter le flanc à la critique. D’aussi loin que l’on se souvienne, les Anglais de 2003 et les Sud-Af’s de 2019 ne s’embarrassaient pas, eux, de telles préoccupations stylistiques et, de Leicester à Pretoria, se contrefoutaient bien de savoir si Martin Johnson, John Smit ou Siya Kolisi étaient devenus world champions par la seule entremise de chandelles, de mauls pénétrants ou de relances du bout du monde. Alors ma foi, si l’émotion que procurait cette équipe de France ne devait passer que par la conviction quasi sacrificielle qu’elle plaçait en son système défensif, on apprendrait aussi à l’aimer pour ça…

À Twickenham, l’extase d’une vie

Parce qu’aussi insignifiant puisse vous sembler ce débat, aujourd’hui que l’on connaît la funeste issue du premier mandat Galthié, c’est bien lui qui contribua d’abord à insuffler la graine du doute dans les têtes bleues, tant celles-ci furent alors écartelées entre "dépossession" et "repossession" sans que jamais la question ne soit vraiment tranchée, au sein du groupe. Et que se passa-t-il à Dublin, ce 11 février 2023, sinon la confirmation qu’Antoine Dupont et ses coéquipiers avaient le cul entre deux chaises ? Battus 32-19 au terme d’un match haletant, sauvage et spectaculaire (46 minutes de temps de jeu effectif), les "petits" ne surent pourtant pas ce jour-là sur quel pied danser et, en conférence de presse, on se rejeta volontiers la faute, d’un bout à l’autre du vestiaire. "On a trop joué dans notre camp, disait Fabien Galthié. Il aurait fallu occuper, garder de l’énergie. C’était ce qui était prévu, d’ailleurs." Sur le terrain, les mômes avaient donc eu un tout autre ressenti, avaient dit merde à la "dépossession" du coach, joué des touches rapidement, envoyé des claquettes et mis le feu aux poudres, quitte à se brûler…

Les Bleus ont écrit une des plus belles pages de leur histoire en Angleterre.
Les Bleus ont écrit une des plus belles pages de leur histoire en Angleterre. Icon Sport

Dix mois plus tard, on a probablement tous oublié qu’il y eut de la friture sur la ligne, au fil d’un Tournoi que les Tricolores terminèrent dauphins de l’Irlande, "chelemarde" pour la quatrième fois de son existence. Et si on ne se souvient guère des remous de l’Aviva, c’est que survint dans son prolongement immédiat un exploit historique à Twickenham (10-53). Car on a ri comme des bossus, à Londres, en voyant Clive Woodward, Jonny Wilkinson et Lawrence Dallaglio, les tortionnaires de 2003, tenter ce jour-là d’expliquer la tronche déconfite et via moult contorsions pourquoi le XV de France venait de saccager Twickenham. On s’est marré en repensant à ce soir maudit où, sous la drache de Sydney, ces mêmes hommes avaient souillé nos rêves, nous rappelant brutalement qu’au rugby, il fallait aussi savoir jouer sous la pluie.

Ni trop humble ni trop modeste par nature, on avait même voulu embrasser ce bon "Yach", lorsque le consultant de France Télé avait hurlé aux 7 millions de pékins rassemblés devant le Crunch : "Fermez les portes de Twickenham pour les empêcher de sortir ! Il faut qu’ils profitent du spectacle jusqu’au bout !" Quel pied c’était, sainte mère. Et comme il nous fut impossible de contenir ces élans de gauloiserie emmurés dans dix-huit ans de malheurs en ce lieu portant en lui l’aube du monde, ce temple revendiquant quasiment la paternité du rugby. "Quand on vient à Twickenham, disait Galthié en fin de match, on ne rêve pas. C’est un lieu unique, un stade qui récompense la bravoure et les équipes qui se livrent collectivement : on a été braves, engagés, déterminés." Mais pas que, nom d’une Rose. Et passé l’un des plus grands kifs de l’ovale contemporain, on revoyait non sans émotion les pas de danse d’Antoine Dupont face à ce rideau anglais fort empoté, les multiples passes acrobatiques de Thibaud Flament, dieu Shiva du pack français, ou encore l’essai en première main aplati par Damian Penaud en fin de match, tableau de maître imaginé par Laurent Labit, si l’on en croit la façon dont ses collègues du staff couvrirent d’amour le chef de l’attaque tricolore, lorsque Ben O’Keeffe (oui, déjà…) valida le septième essai français. Sept essais, sacrebleu !

Cinquante-trois points comme autant de beignes et un Temple du rugby se vidant, au fil de la rossée, de ses 81 850 administrés auxquels l’une de nos indélicates connaissances proposa alors un nouvel hymne : "God Save The Team"*. Au sujet de ce Crunch, Laurent Labit raconte aujourd’hui : "Nous avions vu que ces derniers mois, le XV de la Rose était à un tournant de son rugby et hésitait à changer totalement de style, en donnant notamment les clés de l’équipe à Marcus Smith. Mais tout ça a dépassé ce que l’on avait imaginé : à la fin du match, c’était même un peu trop parce que cette rencontre restait quand même un Crunch, parce qu’on avait beaucoup de respect pour les Anglais… On en était presque gêné…"

De Monaco à Capbreton, un été meurtrier…

Au vrai, naîtrait donc de ce Tournoi 2023 une irrépressible bouffée d’espoir avant la Coupe du monde, la certitude que cette équipe de France était désormais capable de tordre le cou à tous les cadors du circuit international, la confirmation que cette génération-là était bel et bien la première pouvant légitimement prétendre au titre suprême. "Depuis quatre ans, disait encore Fabien Galthié, on tourne à 80 % de victoires dans le Tournoi. Nous terminons cette année avec la meilleure attaque de la compétition et en défense, on a su s’adapter aux évolutions du règlement. J’espère que les équipes nous craignent." Las, si le XV de France débuta quelques mois plus tard sa préparation estivale avec le statut enviable - ou pas, d’ailleurs - de favori, l’été des Bleus s’avéra à ce point meurtrier qu’il parvint, en fauchant l’un des enfants bénis du squad français (Romain Ntamack), le gonze que Galthié avait sacré en grande pompe comme "le numéro 1 au poste d’ouvreur", à obscurcir un ciel jusqu’ici dégagé.

Le XV de France a débuté sa préparation au Mondial à Monaco.
Le XV de France a débuté sa préparation au Mondial à Monaco. Icon Sport

De fait, le staff français nous avait alors vendu que le pack tricolore, le plus lourd de la compétition, devait suer sang et eau, passer par un affinage en règle pour répondre au volume, à l’intensité que proposerait nécessairement cette Coupe du monde. De match à plus de 30 minutes de temps de jeu effectif (la routine du ventre mou du Top 14, en définitive), il n’y eut pourtant guère en phase préliminaire du Mondial et a posteriori, on se demande simplement si le fait d’avoir poussé les plus forts tonnages du squad français jusqu’au point de rupture (Paul Willemse, Julien Marchand, Jonathan Danty, Romain Taofifenua et Cyril Baille flanchèrent tous au moins une fois pendant la compétition) était vraiment le juste choix. On se demande si dans le combat de chiens auquel se résuma inexorablement le rugby en phases finales, il n’eut pas été préférable de pouvoir compter sur des hommes assis sur leurs certitudes, dont une supériorité naturelle sur les autres quintaux de la planète…

8 septembre 2023 : le grand soir

À l’heure où les Bleus ouvrent leur Mondial, le débat lié aux absences n’est pourtant pas encore majeur, dans le pays. Avant le France-All Blacks, on se méfie seulement du genre de rodomontade lancée à la bande à Galthié par Amélie Oudéa-Castera, la ministre des Sports ("Vous êtes la plus belle équipe au monde !") ou par le patron de celle-ci Emmanuel Macron ("Vous êtes l’équipe la mieux préparée !"). On se demande, in fine, si le XV de France absorbera mieux que son aînée de 2007 la pression populaire inhérente à l’évènement, folie douce dont on ne prit vraiment conscience qu’au jour où les Bleus investirent leur camp de base de Rueil-Malmaison en ayant au préalable été fêtés comme des champions du monde par 10 000 personnes. C’est que la collision entre rugby et grand public est parfois violente, mes seigneurs ; dès que le pays se pique dans sa quasi-entièreté pour le rejeton de la Soule, le XV de France se retrouve à gérer des problématiques auxquelles il n’est que peu souvent confronté. Et puisque depuis quelques jours, plus rien n’était vraiment normal, puisque tout, autour de ce XV de France, était même devenu totalement irrationnel, un député de la France Insoumise (Thomas Portes) demanda même au ministère des Sports l’exclusion du groupe France de Bastien Chalureau, condamné en première instance pour des faits de violence à caractère raciste.

Le 8 septembre, les Bleus ont battu la Nouvelle-Zélande pour lancer leur Mondial.
Le 8 septembre, les Bleus ont battu la Nouvelle-Zélande pour lancer leur Mondial. Icon Sport

Était-ce donc ça, le "chaos" dont parlait à l’envi Fabien Galthié depuis trois ans ? Toujours est-il que ses Bleus, prêts et davantage, envoyèrent ce 8 septembre un avertissement à l’Irlande et l’Afrique du Sud, leurs rivaux déclarés dans cette compétition. Une menace à peine voilée qu’Antoine Dupont résuma ainsi : "On a été plutôt moyen mais on a mis quasiment trente points (27-13, N.D.L.R.) aux All Blacks". À Saint-Denis, la sélection nationale venait donc de jouer comme elle se devait de le faire dans une Coupe du monde, avait tapé 44 fois dans la balle, soumis son rival en mêlée fermée et fait preuve, au tableau d’honneur, d’un sens de la discipline (4 pénalités) que seule l’Irlande de Joe Schmidt (3 pénalités face à l’Italie lors du Tournoi 2018) avait déjà pu surpasser, sur le plan international. Qu’on le veuille ou non, le jeu s’était donc une nouvelle fois replié au Stade de France sur les antiques fondements du rucking, du kicking ou du mauling, comme si ce vieil évangile était d’ailleurs le comble de la modernité. Car le rugby est un frondeur, un maquisard, un bidonnant schizophrène qui venait ce soir-là de rassembler 1 milliard de personnes devant une cérémonie d’ouverture en mondovision avant de ponctuer celle-ci d’un Vino Griego attaché au sud-ouest de la France comme une moule à son rocher…

La petite sueur des pauvres

Le basculement ? Il eut donc lieu quelque temps plus tard, au jour où les sans-grade d’Uruguay enfermèrent les seconds couteaux du groupe France dans un sinistre traquenard. Franchement ? On nous beurrait tellement la biscotte avec les valeurs du rugby depuis des semaines qu’il fut bien doux, à Lille, de les avoir enfin devant les yeux. Car ce que le public français avait bien compris, ce soir-là, c’est qu’un trophée est scintillant mais par nature exposé à la corrosion, au délabrement. Le mérite, lui, est inaltérable et se nichait finalement dans les tréfonds du classement mondial. Le mérite ? C’était le dépassement de soi du Chili, de la Roumanie, de la Namibie et donc, de l’Uruguay, dont les quelques joueurs professionnels touchaient à peine 1 000 balles par mois quand les autres de leurs camarades, au turbin la semaine, avaient dû arracher un baluchon de congés sans solde, pour pouvoir disputer un Mondial qu’ils termineraient usés, fourbus, flapis…

Bousculé dans ses certitudes par cette victoire poussive (27-12), désireux de ne pas passer pour un "peintre" aux yeux du pays, Fabien Galthié décidait alors de ressortir ses cadors pour la Namibie, quand ces mêmes "premium" devaient originellement rester plongés dans le formol jusqu’au dernier match de poule, face à l’Italie. Pétard ! C’est ici que le "maxillo-zygomatique" d’Antoine Dupont fit irruption dans le quotidien de 65 millions de Français. Il se glissa entre la biscotte et le café, s’enchâssa dans les bouchons des grandes villes, se fit une place dans tous les "cafés de la paix" que compte la ruralité. Le "maxillo-zygomatique" de Dupont, c’était l’adducteur de Zizou au Mondial 2002, le nouveau centre du monde, le carrefour des conversations de ceux qui, trois jours auparavant, ne connaissaient pas l’existence du capitaine du XV de France et considéraient le rugby de fort loin.

Car il devait se passer quelque chose de grave, mon bon peuple, pour que l’infime partie du visage d’un enfant des Hautes-Pyrénées ne devance dans la hiérarchie des chaînes info la visite du Pape à Marseille, celle du Roi Charles III à Versailles ou le procès de Redoine Faïd, fort aise d’être à présent dépassé au classement des personnes les plus détestées du pays par le rugbyman namibien Johan Deysel. Il devait se passer quelque chose de sévère, en fait, pour que des trous du cul de toute obédience en veulent avec une telle sauvagerie à la vie et à la mère de celui-ci. À ce sujet, Labit poursuit : "On savait qu’Antoine serait la vedette de cette compétition et malheureusement, il l’est devenu en raison de cette blessure, parce que tout le monde souhaitait désormais savoir s’il allait jouer ou pas le quart de finale. Quand je regardais tout ça, je me croyais même revenu à l’époque du Covid, où tout le monde s’improvisait toubibs sur les plateaux télés. Là, les spécialistes du plancher orbital ont subitement fleuri : on était entouré de blouses blanches, en fait."

Frédéric Lauwers, les mains du miracle

Deux mois plus tard, on ne sait toujours pas à quel point la blessure d’Antoine Dupont et le traitement de faveur dont il fut ensuite l’objet de la part du staff (tout autre joueur, moins "duponesque", aurait quitté le groupe France) a gêné les Bleus au moment de préparer leur quart de finale face à l’Afrique du Sud. Était-il à 100 % ? Et pouvait-on vraiment l’être après un tel accident ?

Dupont s'est blessé au visage face à la Namibie.
Dupont s'est blessé au visage face à la Namibie.

Au crépuscule de la Coupe du monde, le chirurgien ayant opéré "Toto" (Frédéric Lauwers) nous confia pourtant ceci : "Je n’ai jamais subi la moindre pression quant au processus de récupération d’Antoine et à aucun moment, je ne me suis regardé dans la glace en me disant : "Qu’est-ce que tu es en train de faire ?" J’étais même très confiant le soir où il est entré sur la pelouse." Mais quand même, docteur… "Cet épisode fut dingue. Avant l’opération, certains journalistes m’envoyaient des courriels, d’autres passaient par mon secrétariat et les plus motivés d’entre eux patientaient même en salle d’attente. Mais le truc le plus loufoque, je l’ai entendu en me rendant en avion au quart de finale entre la France et l’Afrique du Sud." Ah bon ? "La théorie du complot a surgi de nulle part, au milieu d’une conversation sur les saucissons et les fromages. Un de mes voisins disait : "C’est un scandale ! On va le tuer !" L’autre lui répondait : "Mais t’en sais rien ! Je suis sûr qu’il n’a même pas été opéré et qu’il n’a rien ! C’est du bluff !" Sur mon siège, je me faisais tout petit…"

Tout ça pour ça…

Et ouais… Tout ça pour ça, nom de Zeus… Tout ça pour terminer fessés, fourbus et au même niveau de compétition que les équipes en haillons ayant précédé en 2015 et 2019 la bande à Galthié. Par "tout ça", on entend d’abord la débauche d’énergie investie dans ce quart de finale de barjots et qui eut, au moins en première période, la beauté du diable. Mais on entend aussi les millions d’euros investis par la FFR et son principal mécène Mohed Altrad dans un staff de quasiment trente individus, ce commandement de pointures qu’on ne pouvait évidemment pas rémunérer avec une poignée de mains, une tape dans le dos et des flocons d’avoine. Enfin, cette convention renforcée avec la Ligue et les clubs pros, lesquels avaient depuis quatre ans accepté mille sacrifices pour offrir aux internationaux français un confort de travail qui n’avait jamais existé auparavant.

Jamais donc, avant l’ère Galthié, une équipe de France n’avait évolué dans un contexte aussi favorable et, en observant le champ de ruines auquel nous abandonnait maintenant ce voyage en business class, on en venait à se demander si le coq n’était finalement pas plus à l’aise lorsqu’il chantait les pieds dans la merde. Devait-on pour autant tout brûler ? Et la désillusion du soir devait-elle faire revenir dès demain le rugby français au système archaïque qui l’avait enfermé dix ans durant dans une brave médiocrité ? Les yeux rougis et le cœur brisé, on ne l’aurait même pas juré…

* Que Dieu sauve l’équipe

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Les commentaires (2)
Joubert Il y a 3 mois Le 02/01/2024 à 20:02

Les médias, entraîneurs et les autorités rugbystiques françaises se refusent à dénoncer l'arbitrage en se retranchant derrière le fair play des beaux perdants, seuls les amateurs de rugby sont moins naïfs et ont bien compris que la France n'est pas invitée à la coupe du monde du Sud.

Celte29 Il y a 3 mois Le 30/12/2023 à 00:46

Une question : les joueurs disaient qu'ils voulaient être champion du monde s'était un manque d'humilité, de la melonite aiguë, de la suffisance, de l'arrogance ou de la stupidité ?
De toute façon il fallait que ce soit un des pays de l'hémisphère Sud par ce qu'ils ont besoin des retombées économiques.
Leur fédération est dans une instabilité économique. Donc vous pouvez comprendre certaines décisions arbitrales. Le rugby est un sport qui véhicule des valeurs. Ça fait 40 ans que les Français se font berner et ne disent rien.