Pro D2 - Pour le Biarritz olympique, des motifs d’espoir ?
Condamné à passer les fêtes de Noël dans la zone rouge après cinq défaites de rang, le BO veut croire à des jours meilleurs en 2024, avec l’arrivée de Simon Mannix.
Il est encore trop tôt pour dire que le Biarritz olympique va mieux, les Basques étant dans la zone rouge, à un match de la fin de la phase aller. D’un point de vue comptable, on peut d’ailleurs dire que le BO va mal puisque les Rouge et Blanc sont quinzièmes après une cinquième défaite consécutive. Mais comme c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens, on ne s’attardera pas, dans ces quelques lignes, sur la situation au classement des "BOys" mais plus sur le visage affiché par les partenaires de Thomas Sauveterre, lors du déplacement à Provence Rugby, lequel semble porteur d’espoirs.
Au stade Maurice-David, où Simon Mannix dirigeait son premier match, Biarritz a certes perdu (29-21) mais le club basque a proposé un rugby intéressant, sur une pelouse qui permettait la pratique du jeu et a globalement tenu tête à un des cadors de la division. "Nous nous sommes confrontés à une équipe en pleine confiance mais nous avons répondu présent, disait le nouvel entraîneur en chef du BOPB, au micro de France Bleu, après la rencontre. On a produit un rugby qui me plaît et aux joueurs aussi. Là, c’est le minimum. Il y avait l’envie, l’énergie…" Pour mettre à mal les Aixois, le BO avait fait le choix de tenir le ballon et de jouer avec ses qualités, à savoir la vitesse, et cela a plutôt marché. Les Basques ont parcouru 709 mètres ballon en main (deux fois plus que Provence Rugby), battu 32 défenseurs et franchi 8 fois le rideau défensif adverse. La moitié de ces franchissements ont été faits par Temo Matiu, excellent dans le Sud-Est de la France. "Il y a du jeu, de la qualité et surtout des intentions qui font plaisir", poursuivait Mannix au coup de sifflet final.
La solution par le jeu
Biarritz, battu par Dax, Aurillac et Montauban pour n’avoir pas su dominer la bataille stratégique, a donc rappelé qu’il avait des atouts pour créer du danger en déplaçant le ballon. Les Basques ont souvent cherché le couloir des 15 mètres et c’est là où ils ont trouvé de l’avancée. D’ailleurs, c’est très certainement en proposant un jeu ouvert que le BO, avec son effectif mobile, trouvera la solution pour s’en sortir, que ce soit dans la boue de Biarritz, ou ailleurs. "Le terrain n’est pas une excuse, beaucoup d’équipes jouent avec ça, même si la pelouse d’Aguiléra est un poil pire pour nous", continuait Mannix, vendredi soir.
Ce dernier, conscient des qualités et des lacunes de ses joueurs, se veut positif depuis sa prise de fonction et après son premier match en Provence, il rappelait : "On pourra parler de maintien, de barrage et de la mise en place d’un jeu restrictif dans deux ou trois mois si on est toujours à cette place." Mais avant d’en arriver là, le BO a encore une demi-saison à faire et de nombreuses occasions pour essayer de se sortir du pétrin.
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