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Top 14 - Un "talon" à renforcer pour La Rochelle

  • Sacha Idoumi (La Rochelle).
    Sacha Idoumi (La Rochelle). PA Images - Icon Sport
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Entre Blessures et profondeur limitée, le poste de talonneur est un souci récurrent cette saison.

Plus la saison s’écoule, plus la comparaison s’impose d’elle-même : les aléas vécus au talonnage reflètent le parcours cahoteux du Stade rochelais.

Sur la période Coupe du monde, la rotation trop serrée au poste avait été une des limites à un rendement optimal : l’espoir Sacha Idoumi (21 ans), promu numéro trois dans la hiérarchie, n’a pas réussi à prendre ses marques dans son rôle de lanceur et le joker australien Billy Pollard (22 ans) était une doublure un peu trop tendre à Quentin Lespiaucq-Brettes. Depuis un mois et demi, le retour de Pierre Bourgarit a renforcé la colonne vertébrale maritime. Aucune surprise à ce niveau : le Gersois d’origine s’est imposé depuis plusieurs années comme une référence à l’échelle européenne. Son abattage tout-terrain a été une des clés de la relative montée en puissance collective : en quatre matchs de Top 14, l’international est à créditer de trois essais, dont un doublé décisif face à l’UBB, vingt-cinq courses, deux franchissements et d’un impact déterminant en conquête.

Latu à la relance

Au-delà de ses propres choix et des convocations de son taulier au poste, le Stade rochelais souffre aussi d’une forme de malchance : le jour où Pierre Bourgarit est revenu à la compétition, face à Bayonne, le 11 novembre, Quentin Lespiaucq-Brettes a rejoint l’infirmerie pour plusieurs semaines ; un bon mois plus tard, alors que l’ancien Palois était sur le point de reprendre, c’était au tour du Tricolore de quitter une pelouse blessé, samedi dernier. On peut d’ailleurs légitimement penser que le dénouement aurait pu être tout autre si Pierre Bourgarit était resté plus longtemps sur la pelouse, au Cap… Face au Leinster, une semaine plus tôt, il avait dû rester jusqu’au bout d’une partie âpre et très engagée, faute de solution d’expérience sur le banc.

Conscient de sa fragilité en numéro 2 et de la nécessité de consolider le poste, le Stade rochelais avait – et ce, avant la blessure du Bleu – décidé de se renforcer. Dimanche dernier, le prêt de Tolu Latu (30 ans) a été officialisé. Le talonneur australien, dans l’impasse à Montpellier, a débarqué à Deflandre pour retrouver du temps de jeu et un défi stimulant. Avec la blessure de Pierre Bourgarit, touché à une épaule (à l’heure de l’écriture de ces lignes, la durée de son indisponibilité n’était pas encore connue mais l’inquiétude était relative), l’ancien Parisien devrait commencer sa nouvelle aventure à Jean-Bouin, samedi, là où il avait évolué de 2019 à 2022. S’il parvient à se rapprocher du niveau qui lui avait valu 22 sélections avec les Wallabies et d’être à l’époque perçu comme une valeur sûre du poste, La Rochelle compterait alors un trio de haut niveau pour sa deuxième partie de saison. Le potentiel est là, indéniable. Dans leur opération reconquête, les Maritimes auront grandement besoin d’un "talon" robuste, eux qui ne tournent pour l’heure qu’à 79 % en touche (151/191), entre autres soucis.

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