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Top 14 - Victorieux face au MHR, l’Aviron bayonnais est sûr de ses convictions

Par Edmond LATAILLADE
  • Victoire importante pour les Basques avant leurs premiers pas en Champions Cup. Photo IconSport
    Victoire importante pour les Basques avant leurs premiers pas en Champions Cup. Photo IconSport
Publié le
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Bayonne a inversé la pression que voulait lui imposer une équipe en quête de renouveau. Les basques ont imposé leur tempo et remporté un match important pour la suite.

L’invincibilité de l’Aviron à Jean-Dauger devient un poncif. Les Bayonnais y sont invaincus depuis leur retour en Top 14. Grégory Patat a gagné les quatorze matchs disputés. "Je n’arrive pas à m’en rendre compte, dit-il un peu ébahi. Franchement, je savoure toujours autant. On a partagé beaucoup d’émotions avec notre public mais chaque fois il y a la bonne boule au ventre, la bonne pression. Je n’arrive pas à dire que c’est quelque chose de costaud. Pourtant, ça l’est !"

C’est la lanterne rouge qui se présentait, mais elle n’en avait pas les allures. "Physiquement, dans les impacts, ca a été très difficile !", lâchait d’emblée Guillaume Rouet qui allait de ses félicitations à son paquet d’avants. Un huit soudé qui dominait son vis-à-vis avec, comme symbolique, la touche. Le manager ne voyait pas autrement : "La conquête a été bonne. Les rucks offensifs ont été bien maîtrisés pour une possession qui met à mal leur défense. Ainsi que la discipline."

Tout était pourtant à craindre d’un adversaire venu trouver l’étincelle qui le ferait redémarrer. Mais les Basques maîtrisent de mieux en mieux leurs conduites de matchs, s’imposent dans leur manière de jouer et dictent leur tempo. "On a montré qu’on était costaud, appuie Grégory Patat. Ce match avait tout d’un casse-gueule. Même si on n’avait joué que trois matchs à domicile, qu’on était 12e, il pouvait y avoir, avec le changement de staff, une réaction de leur côté. On a maîtrisé ce qu’on pouvait contrôler. Ça, c’est une force de caractère."

Virage important

Avec aussi une nouvelle dimension dans leur rugby, une redistribution réussie du jeu. "Dans le contenu, on progresse, confirme Guillaume Rouet. C’est de mieux en mieux dans nos phases offensives. On tient bien le ballon plus longtemps et on arrive à transformer avec la ligne de trois-quarts." Malgré le défaut de la cuirasse, le manque de réalisme, déjà apparu à Lyon, Bayonne a inversé la pression que voulait exercer sur lui Montpellier.

Avec cette victoire importante qui leur permet de regarder désormais vers le haut du classement, les Basques ont bien passé un virage important pour la suite du championnat.

Ils vont maintenant avoir l’opportunité, une fois de plus, de tenter d’exporter leur savoir-faire. Engagés pour la première fois de leur histoire dans la Champions Cup, ils se rendent au Munster, un grand saut dans l’inconnu qu’ils prennent comme une chance. "Avec les coachs, on a déjà analysé cette équipe, confie Grégory Patat. Un gros défi nous attend samedi prochain. Les deux matchs européens qui se profilent nous serviront pour préparer l’Usap et le Racing. On a ciblé des points de travail, des axes d’amélioration."

L’Aviron ne veut aucunement galvauder ce nouveau rendez-vous. Il a bien franchi un palier.

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