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Top 14 - Montpellier : Devant, du bon, et du moins bon pour le MHR

  • Bastien Chalureau (Montpellier).
    Bastien Chalureau (Montpellier). Icon Sport
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Souvent sanctionné au sol, le MHR a néanmoins affiché un bon visage dans la défense des ballons portés ou en mêlée fermée.

Grégory Patat, le manager de Bayonne, avait vu juste avant la rencontre. Vieille connaissance de Patrice Collazo, le technicien avait annoncé cette semaine : "Je pense que nous allons tomber sur une équipe de Montpellier qui va nous amener dans beaucoup de combats." Comme on pouvait donc s’y attendre, ce match de la peur a vu, avant tout, deux équipes se livrer une féroce bataille, et le MHR, derrière son pack à la densité redoutable, a soufflé le chaud et le froid sur la pelouse de Jean-Dauger. Face à une équipe de Bayonne habituée à faire mal à son adversaire sur les ballons portés, les Cistes se sont plutôt bien comportés, même s’ils ont encaissé le premier essai du match après un bon travail des Basques dans ce secteur (16e). "Nous avons été conquérants sur les mauls défensifs, mais on ne peut pas se contenter de ça", expliquait le pilier gauche Baptiste Erdocio, également satisfait de ses partenaires en mêlée fermée.

Willemse et Chalureau sanctionnés

C’est surtout au niveau du jeu au sol que le MHR s’est tiré une balle dans le pied samedi soir. Le duo Willemse-Chalureau a souvent été sanctionné sur les rucks. "Nous avons voulu aller les chacailler, poursuivait Erdocio. Contre Oyonnax, nous n’avons pas contesté les rucks et cette semaine on voulait mettre Camille Lopez en difficulté pour qu’il n’ait pas de ballons faciles. Je pense qu’on a eu des surplus d’énergie et on a fait des fautes."

Au final, les joueurs de Patrice Collazo ont terminé la partie avec douze pénalités concédées, ce qui a agacé le nouveau boss du MHR. "On n’a pas validé la discipline du week-end dernier, où à la mi-temps on tournait à trois fautes. Là, on en est à neuf. Ce n’est pas possible", regrettait le manager. Car en étant souvent sanctionnés, les siens ont beaucoup joué dans leur camp. Ils ont, certes, bien défendu leur ligne, puisqu’ils n’ont pris qu’un essai en première période (13-5 à la pause), mais le champion de France 2022 a laissé une énergie folle sur ces séquences, avant de craquer en deuxième mi-temps…

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