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Top 14 - La Rochelle peut remercier ses remplaçants, auteurs d'une deuxième période irrésistible

Par Romain ASSELIN
  • À l’image d’un Jonathan Danty aux charges dévastatrices, le banc XXL façonné par le staff maritime a secoué le cocotier.
    À l’image d’un Jonathan Danty aux charges dévastatrices, le banc XXL façonné par le staff maritime a secoué le cocotier. AFP - XAVIER LEOTY
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À un cheveu d’être mené à la pause, le club à la caravelle doit son bonus offensif à l’apport de ses remplaçants gros porteurs, détonateurs du 28 à 0 collé en seconde période.

Ronan O’Gara a plus d’un tour d’acrobate dans son sac. Et quel plus bel étendard que le malicieux saut de l’ange de Pierre Bourgarit synonyme de bonus (56e) pour l’illustrer ? C’est un fait, le coaching aussi massif que précoce du manager rochelais a régalé Deflandre, jusqu’alors éteint car sevré de spectacle pendant un premier acte quasi insipide des siens. Quarante premières minutes à vous congeler jusqu’aux os.

18 heures et des poussières. Retour des vestiaires. D’aucuns, en tribunes, s’attendent à des changements. Mais sans doute pas de là à voir débarquer six nouveaux numéros sur la pelouse. Six ! Et pas sur n’importe quelles épaules. Jugez plutôt : celles de Bourgarit, Wardi, Lavault, Kerr-Barlow, Hastoy et Danty. Ce banc "XXL", comme l’imagera après coup l’entraîneur adverse David Marty, n’a pas fait dans la dentelle pour remettre la caravelle à flot. Dans le sillage d’un Jonathan Danty de feu et de fer avec et sans ballon. "Il est dur, l’animal, en sourit Rémi Picquette. Il est très dur."

Aligné dans la cage aux côtés d’un autre bestiau, en la personne de Will Skelton, le deuxième ligne a fait partie des sacrifiés de la mi-temps. Faut-il y voir une "sanction", bien qu’il soit revenu un peu plus tard en jeu pour suppléer un Skelton tout juste de retour à la compétition ? "J’espère clairement que c’était vraiment que du coaching, que ce n’était pas une punition parce que… Mais je ne pense pas, honnêtement."

"On s’est retrouvés sur notre jeu"

De la gestion, dès lors ? La gestion des temps de jeu des cadres, huit jours avant le choc de Coupe des Champions face au Leinster ? Oui, certes. Mais "je ne pense pas que c’était prévu (de procéder à six changements dès la pause, N.D.L.R.)", nuance d’un sourire – que l’on devine un brin jaune – Sébastien Boboul. "On avait un banc avec pas mal d’expérience et vu la physionomie de cette première mi-temps, c’était important de le faire entrer en jeu, reprend le responsable de l’attaque. On a essayé de mettre à mal Perpignan sur nos mauls sur la première mi-temps, sans être trop efficace. On a insisté dessus et les joueurs entrés au retour des vestiaires ont apporté beaucoup d’énergie. On s’est retrouvés sur notre jeu, nos mauls portés et notre défense. On n’a pas pris d’essai, c’est un point très positif. Cette deuxième mi-temps nous donne beaucoup de satisfactions. On sent les joueurs monter en puissance, ça va se ressentir sur les matchs à venir." Dès la réception du Leinster, dimanche ? L’apport tonitruant du "bomb squad" jaune et noir, comme deux semaines plus tôt face à Bordeaux, ne suffira pas éternellement à combler à temps tous les manques.

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