Abonnés

Top 14 - À La Rochelle, l’heure de retrouver les standards

Par Romain ASSELIN
  • Souvent défaillants en touche cette saison, les hommes de Ronan O’Gara ont encore perdu six ballons sur leurs propres lancers face au Racing. Photo Icon Sport
    Souvent défaillants en touche cette saison, les hommes de Ronan O’Gara ont encore perdu six ballons sur leurs propres lancers face au Racing. Photo Icon Sport
Publié le
Partager :

La Rochelle à une semaine du choc face au Leinster, le club maritime doit - outre grapiller des points au classement - surtout se rassurer sur de nombreux secteurs.

"On a tous des caractères de champions, on l’a prouvé par le passé, c’est maintenant qu’on va voir si l’on est des vrais champions." Pierre Bourgarit ou l’art des bons mots. Capitaine de la caravelle encore matée, dimanche dernier, à l’Arena (32-10), malgré un courage et un caractère certains, le talonneur international de La Rochelle sait que le temps presse. Et que le rendement au tiers de la phase régulière du Top 14 laisse clairement à désirer, pour un club de ce standing. "Il faut juste que l’on prenne conscience de là où l’on est. On est 11e, matérialise Bourgarit. Il va falloir des points contre Perpignan et aller en chercher à l’extérieur. Deux points pris à l’extérieur, c’est trop peu au regard des standards fixés en début de saison. Il faut se ressaisir."

D’autant que se profile pour le Stade rochelais, lors de la prochaine quinzaine, la défense de son statut d’ogre intercontinental à deux têtes. Ou plutôt deux étoiles. Avec un programme corsé en ouverture de bal : réception (de gala) du Leinster, déplacement six jours plus tard sur la pelouse sud-africaine des Stormers. Dès lors, cette 9e journée de championnat face à l’USAP ressemble à s’y méprendre à un galop d’essai à ne surtout pas galvauder. Histoire, déjà, de gonfler les capitaux point et confiance. Et, ce ne serait pas du luxe, de retrouver des gammes correctes dans le contenu.

Touche, où es-tu ?

Dans le sillage d’une mêlée pourtant dans l’ensemble toujours aussi souveraine que par le passé, le jeu rochelais peine à trouver la bonne carburation. Pas aidés par les fautes techniques, les hommes de Ronan O’Gara ne présentent que la 12e attaque de la division après huit sorties, signe d’une animation offensive en rodage et, le match face au Racing en est l’illustration parfaite, d’un criant manque de réalisme en zone de marque. Défensivement, aussi, le mur de l’Atlantique a du plomb dans l’aile. Un plaquage sur cinq est raté, en moyenne. "On n’a pas encore trouvé notre rythme défensif, concédait Judicaël Cancoriet avant le déplacement à l’Arena, mais on sent petit à petit que ça revient."

Ce n’était pas flagrant, dimanche, avec une vingtaine de tentatives de plaquage infructueuses. Mais ce n’est pas dans ce secteur que le bât blesse le plus. Les six munitions égarées en touche corroborent la déficience actuelle de cette rampe de lancement devenue dévastatrice au printemps 2023. Définitivement privé du patron Sazy et du soldat Bourdeau depuis l’intersaison, l’alignement jaune et noir doit aussi composer sans Skelton et avec la crise de confiance du jeune lanceur Idoumi. Le vent doit vite tourner.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?