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Top 14 - Clermont s’exporte enfin, 392 jours plus tard

  • Les Clermontois tout à leur joie de retouver le chemin d’une victoire à l’extérieur.
    Les Clermontois tout à leur joie de retouver le chemin d’une victoire à l’extérieur. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Privés de victoire loin de leurs bases pendant plus d’un an, les Clermontois ont renoué avec le succès à l’extérieur en s’imposant à Montpellier. un soulagement pourrait amener un déclic...

Cela faisait un an et 27 jours que Clermont ne s’était plus imposé loin de ses bases. 392 jours précisément. Autant dire une éternité dans le monde sportif. La dernière fois, c’était le 15 octobre 2022, à AiméGiral, sur les terres de l’Usap. Depuis, plus rien. Une vraie faiblesse pour un club du calibre de l’ASM. Jusqu’à ce samedi béni où les Clermontois ont, au grand dam des Montpelliérains, renoué avec la victoire loin de leur Michelin, les Auvergnats s’étaient déplacés à deux reprises : chez le promu oyonnaxien et à Lyon. Pour deux résultats pas franchement folichons : 36-17 à « Oyo » et 41-22 à Lyon.

Deux résultats dont se le manager Christophe Urios se souvenait très bien : « On avait essayé de s’imposer à Oyonnax mais nous n’avions pas réussi parce qu’on n’était pas assez consistants. Idem à Lyon parce qu’après avoir mené largement au score on avait encore manqué de consistance. Aujourd’hui on l’a été, et j’ai aimé la fin du match parce que dans les dix dernières minutes, on a serré les boulons. »

Titulaire au coup d’envoi mais remplacé en cours de partie, le pilier gauche Etienne Falgoux a reconnu que les ultimes minutes furent particulièrement longues : « Il ne fallait pas être cardiaque ! J’avoue que depuis le bord du terrain c’était tendu mais le résultat est là. » Un résultat en forme de délivrance, pour tout un groupe : « Cela faisait plus d’un an que nous n’avions pas gagné à l’extérieur, j’espère que cette victoire va être un déclic, qu’elle va lever un blocage, espérait le gaucher. Il reste encore du boulot, mais regagner à l’extérieur était un objectif pour nous. De toute façon, en Top 14, on ne peut plus se permettre de ne gagner que les rencontres à domicile. Il faut aller chercher des points partout pour espérer se qualifier. » Même écho du côté d’Urios : « Il y avait une vraie attente du groupe, et il y avait aussi une insistance des médias puisqu’il n’y avait pas un article qui ne nous le rappelait pas. On avait les idées claires. C’était important. »

Urios : « L'équipe était possédée »

Alors, qu’est ce qui explique que cette fois, l’ASM n’a pas flanché ? Pour Christophe Urios, cela vient d’un alignement des planètes : « Cela fait partie de l’expérience de l’équipe, et le travail que l’on fait depuis le 10 juillet. Il y a aussi l’apport des joueurs internationaux. Toutes ces choses ont fait qu’on était solides dans la tête. Cela nous a permis de rester une équipe. Jusqu’à maintenant, on n’était pas une équipe : quand ça bardait, on partait dans tous les sens. Des joueurs sont passés devant aussi : quand je vois le match de Folau (Fainga’a), celui de Marcos (Kremer) ou celui de Benja Urdapilleta… Ils ont répondu présents. Et ce soir, toute l’équipe était possédée. Dans la semaine, j’avais demandé à l’équipe de se sublimer, et de le faire pendant quatrevingts minutes. En encaissant quatorze points en dix minutes, cela aurait pu nous coûter cher. Sur les derniers matchs à l’extérieur, les leaders de jeu n’avaient pas été présents. Là, ce soir… (il siffle) Et même dans la préparation du match, tout au long de la semaine. Je pense que ce match va nous aider à grandir. » Et à retrouver les sommets ? L’histoire nous le dira.

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