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Top 14 - Le RC Toulon de Selevasio Tolofua en quête de quiétude

  • Selevasio Tolofua, venu pour jouer avec son frère Christopher, monte en puissance et se régale à Toulon. Photo Icon Sport
    Selevasio Tolofua, venu pour jouer avec son frère Christopher, monte en puissance et se régale à Toulon. Photo Icon Sport Icon Sport
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Vaincus sans gloire à Perpignan, les Rouge et Noir accueillent le Racing 92, une formation qui les a battus quatre fois de rang. Malgré un Mayol clairsemé, et une obligation de succès, le troisième ligne veut faire fi de la pression pour maintenir le cap.

"Au premier contact, Sele passe pour le gentil, et moi plutôt pour le "connard" (rires). Mais chez nous, on a tous un esprit jovial. Lui, c’est le vrai clown." Pour décrire son petit frère, qui de mieux que Christopher Tolofua. Et quoi de mieux que les canailleries de Selevasio pour adoucir "la frustration", dixit l’intéressé, de ses partenaires, mais aussi des supporters. Certains d’entre eux ont exprimé leur agacement dans la sphère réelle en placardant des panneaux d’expression libre. Un message limpide : "Nous voulons XV guerriers." Ambiance…

Arrivé sur les bords de la Méditerranée en provenance du champion de France en titre, l’international français (2 capes) est en train de prendre "la mesure de ce nouvel environnement", d’après "Christo". "L’état d’esprit est totalement différent de ce qu’il a connu à Toulouse. Au-delà de l’ADN de la région, notre jeu est moins porté sur une animation déstructurée. Il est en train de gagner la confiance des coachs. Il croit en son choix, il a pris en maturité, et il s’investit à 200 %. Il montre qu’il est en mesure de s’adapter à un contexte différent."

Déjà un homme de base

Face au Racing 92, le natif de Lille, qui a découvert le rugby du côté de Marcq-en-Baroeul, enchaîne une sixième titularisation de rang. Ce n’est que la troisième fois de sa carrière qu’il franchit ce cap. À son rire communicatif, on comprend sa satisfaction, après des saisons minées par des soucis à la hanche gauche. "Je suis en train de monter en puissance, et je commence à me régaler. Toulon est venu me chercher, et je veux rendre la confiance aux gens qui m’ont tendu la main."

Venu pour "jouer avec (s)on frère", "Sele", élément majeur dans le système varois avec une utilisation au centre du terrain comme premier attaquant ou premier gratteur, clame aussi son envie de "remettre Toulon à sa place". Pour l’heure, le compte n’y est pas. "Ce n’est pas encore l’alerte rouge, mais il est temps d’enclencher la marche avant. À Mayol, on défend notre ville, mais plus que ça, notre région. On doit se rattraper du week-end dernier. L’envie et l’énergie sont présentes. Ce sont les détails qui nous échappent. Une équipe qui gagne cela se construit, pierre par pierre. Il faut grandir notamment sur la discipline et l’aspect offensif. On fait de bonnes choses sans finir dans la zone de marque. On ne marque pas assez de points."

"Ce n’est pas le moment de se manquer"

Face à un "gros morceau", au sein d’un stade qui ne fera probablement pas le plein, Toulon s’apprête à passer un "test de caractère". "Perdre ou gagner une place au classement, ce n’est pas essentiel à cet instant. Mais, chaque match est capital en termes de points, et Toulon le sait sur les dernières saisons. Il faut se donner de l’élan dans ce que l’on veut mettre en place pour gagner en confiance. Des périodes de doublons arrivent, ainsi que la coupe d’Europe, nous sommes au complet. C’est le moment de se sentir plus à l’aise sur le terrain et qu’on se régale ensemble avec les supporters."

Avec une autre cerise sur le gâteau : "On joue dimanche soir. Tu sais qu’il y a tout le monde devant la télé. Ce n’est pas le moment de se manquer. On aime jouer ce genre de rencontre, face à un Racing 92 porté par de grands joueurs. Ici, on attend ce moment avec impatience." Et pour le coup, pas question de passer pour un clown.

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