XV de France - Fabien Galthié (sélectionneur) : ces sujets qui fâchent qui n'ont pas été abordés
Ce mercredi, Fabien Galthié est enfin sorti du silence. Une conférence de presse où le sélectionneur du XV de France s'est évité les sujets qui fâchent...
Fabien Galthié s’est réfugié derrière une statistique, qu’il a martelée plusieurs fois, à propos de son bilan aussi bien dans sa conférence de presse (4 fois), que dans l’interview qu’il a accordée à nos confrères de L’Equipe (2 fois) : "80 % de victoires sur mes quatre années". Une sorte de mantra qui balaierait tout début de critique sur son bilan. Pourtant dans sa sortie médiatique, le sélectionneur a fait attention à ne pas évoquer les sujets qui fâchent.
Le premier d’entre eux, c’est cette préparation physique estivale, censée être dense et permettre aux joueurs d’encaisser les 40 minutes de temps de jeu effectif durant le Mondial. La physionomie de la compétition sera tout autre, et Toulousains et Rochelais paieront un lourd tribut à cette préparation, enchaînant les pépins musculaires notamment chez les joueurs de plus de 100 kg.
On aurait aimé aussi entendre Galthié, sur sa position presque jusqu’au-boutiste, de maintenir les mêmes 33 joueurs durant la compétition malgré les blessures. Au final, le Toulousain Julien Marchand n’aura joué qu’un quart d’heure durant le match d’ouverture et, à ce jour, n’a toujours pas repris la compétition avec son club.
Sans compter Baille, Danty, Boudehent, le duo Chalureau (embêté par ses soucis aux cervicales) – Willemse (remis d’une déchirure musculaire et qui patientera en vain pour revenir), Ollivon et ses alertes au mollet cachées, et bien sûr le feuilleton Dupont avec la sortie un brin surréaliste de William Servat qui l’annonçait de retour pour l’Italie…
Et ses relations avec la FFR ?
Il n’a pas évoqué non plus les dissensions au sein même de son staff, sur la composition d’équipe face à l’Afrique du Sud, notamment sur celle du banc des remplaçants. Sur le nombre d’avants, mais aussi sur le choix de Sekou Macalou au détriment de Paul Boudehent. Sur le piège qui s’est refermé sur lui, en ne faisant pas, durant ses quatre années, assez tourner ses cadres et finalement d’être contraint de faire jouer ses "finisseurs" pour reprendre une de ses expressions, face aux Boks à des postes clefs : Mauvaka, Flament, Jalibert.
Pas un mot non plus sur ses relations avec Bernard Laporte, le président sortant, et son successeur, Florian Grill, avec qui il va travailler durant les quatre prochaines années. Pourtant, la dimension politique est inhérente à son poste. Et il va se retrouver en première ligne, avec le président Grill et Jean-Marc Lhermet élu chargé du haut niveau, dans les discussions ou négociations avec les clubs de Top 14 qui ont beaucoup donné ces quatre dernières années. Ce sera pourtant une des clefs de la réussite ou pas de son second mandat.
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