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Top 14 - Les grands projets du nouveau Racing 92

  • Tristan Tedder lors du match face à Lyon ce samedi.
    Tristan Tedder lors du match face à Lyon ce samedi. Icon Sport - Icon Sport
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Convaincant depuis le début de saison, le Racing de Stuart Lancaster séduit sur le terrain mais aussi en-dehors, où divers projets d’envergure portés par Laurent Travers sont en cours de concrétisation. Les voici présentés…

On ne sera pas assez sot pour assurer que le Racing, vainqueur de quatre de ses cinq premiers matchs de championnat, vient d’amorcer une inexorable marche en avant qui ne s’arrêtera qu’au soir du 28 juin prochain, un « bouclard » entre les pognes. Mais vu de l’extérieur, le club des Hauts-de-Seine a indéniablement de la gueule et semble avoir, sous l’égide du manager anglais Stuart Lancaster, trouvé un équilibre qui devrait d’ailleurs être encore renforcé par les retours à la compétition du Puma Juan Imhoff, de la pépite anglaise Henry Arundell ou des champions du monde sud-africains, Trevor Nyakane et Siya Kolisi.

Au sujet de la révolution de palais entreprise il y a quelques semaines dans les Hauts-de-Seine par le manager anglais, le président Laurent Travers explique : « Notre collaboration se passe bien mais il était important que Stuart (Lancaster) mette sa patte sur le quotidien du club et depuis juin, pas mal de choses ont donc changé : les programmes de travail, les annonces de jeu… […] Il a aussi continué à développer la transversalité entre les différentes catégories du club à tel point qu’aujourd’hui, toutes les équipes du Racing parlent le même langage et ont le même projet de jeu. » Et lui, alors ? A-t-il trouvé sa place dans une entité dont il fut, dix ans durant, le patron sportif ? Il poursuit : « Moi, j’ai dans cet organigramme-là le rôle de président de club : je gère les différentes strates du Racing (recrutement, partenaires, collectivités…) et mets de l’huile dans les rouages. »

Le projet de jeu, lui, est désormais la seule créature de l’ancien sélectionneur anglais qui, en quelques semaines, a considérablement fait évoluer le visage de l’équipe. Il expliquait récemment : « Ce qui m’avait marqué l’an passé était que le Racing marquait beaucoup d’essais mais en concédait aussi beaucoup. Dans un premier temps, nous nous sommes donc attelés à améliorer le rideau défensif et la conquête. Mais je n’essaie pas de faire du Racing une version française du Leinster. Le Racing a une identité et des fondations, construites par Laurent Travers au fil de ces dix dernières années. »

En toile de fond, un derby fratricide

Sur le terrain, le Racing avance. En dehors, les projets sont légion et s’écrivent ainsi : d’abord, les dirigeants franciliens devraient la semaine prochaine accueillir au Plessis-Robinson le capitaine des Springboks Siya Kolisi. Et s’il avait été initialement convenu que le champion du monde n’arrive au club que fin novembre, le fait que son épouse soit déjà sur place et que ses enfants, scolarisés dans les Hauts-de-Seine, reprennent l’école ce lundi, pourrait amener le leader maximo des Boks à faire ses premiers pas au Plessis-Robinson ces prochaines heures. Au sujet de Kolisi et de l’impact qu’il aura nécessairement sur le club, Travers concédait dernièrement : « Il suffit d’échanger avec lui pour comprendre l’aura et la prestance du joueur. Tout comme Dan Carter ou Johnny Sexton, Siya Kolisi est un homme prenant énormément de place sur et en dehors du terrain. »

L’arrivée imminente du grand Siya n’est pas le seul dossier brûlant que traitent actuellement les dirigeants du Racing : après les Jeux Olympiques et comme le concédait dernièrement le propriétaire du club Jacky Lorenzetti, les Ciel et Blanc pourraient revenir ponctuellement à Colombes où un cocon de 15 000 personnes, jouxté d’une immense bodega, dépourvu de piste d’athlétisme et permettant donc aux spectateurs de se tenir à moins de 5 mètres des joueurs, les attend. Pour autant, ce retour aux sources ne signifierait pas la fin de l’aventure francilienne à Paris-La Défense-Arena, laquelle conserverait environ huit grosses affiches par saison. L’ultime dossier du moment, dites-vous ? Il est purement sportif et sera incarné, le 18 novembre prochain, par ce derby fratricide où Laurent Travers retrouvera face à lui Laurent Labit, avec lequel il a partagé quinze ans de sa vie d’entraîneur. Ça va faire bizarre, n’est-ce pas ? « Ce qui est particulier, conclut l’intéressé, c’est le derby en lui-même. Pour moi, il n’y a rien d’autre. Cela fait désormais quatre ans que nos routes se sont séparées. Et puis, ni Laurent ni moi ne serons sur le terrain ce jour-là : le résultat ne dépendra pas de nos retrouvailles. » Dont acte.

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