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Top 14 - Ce Racing 92 de sang bleu a réussi à éviter le piège lyonnais

Par Marc Duzan
  • Les Racingmen ont bien failli tomber à domicile face à Lyon.
    Les Racingmen ont bien failli tomber à domicile face à Lyon. Icon Sport
Publié le
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Malmenés pendant la quasi-totalité du match, les Racingmen ont dû revenir aux fondements de la méthode Lancaster, pour renverser le Lou…

On a vu plein de choses à Nanterre, samedi soir : quelques magnifiques mouvements de passes, un talonneur qui collait des grands coups de pompe (Camille Chat), un pilier qui lançait en touche (Eddy Ben Arous), une myriade de ballons tombés et, en terre du milieu, une paire de centres sur laquelle on n’aurait pas misé gros, en début de saison. Au vrai ? Francis Saili et Inia Tabuavou ont pourtant posé mille tracas aux attaquants lyonnais et si l’on découvre ou presque le jeune athlète fidjien (21 ans, 1,87 m et 102 kg), on redécouvre l’ancien All Black, arrivé dans les Hauts-de-Seine l’an passé et auteur d’une première saison pour le moins contrastée.

C’est que Saili, promu capitaine du Racing samedi soir, a sans nul doute réalisé son meilleur match sous les couleurs franciliennes et flirté contre le Lou avec le niveau qui était le sien à l’époque où il défendait le maillot des Blues et des All Blacks : doté d’une technique individuelle parfaite pour un gonze de ce gabarit-là, Francis Saili a placé ses partenaires dans les bons intervalles, joué aux quilles avec les défenseurs lyonnais et globalement rendu à Stuart Lancaster la confiance que le manager anglais avait placée en lui. Celui-ci confiait en conférence de presse : « Francis est un leader naturel et depuis que je suis arrivé au club, il a vraiment été excellent et très impliqué. Ces dernières semaines, son jeu s’est d’ailleurs beaucoup amélioré que ce soit en attaque ou en défense. Je voulais donc lui donner une opportunité de se montrer et c’était la même chose pour Inia Tabuavou, qui a lui aussi signé une belle performance au milieu du terrain : il a marqué un très bel essai en première période. »

Les codes couleurs de Lancaster

Malgré les nombreux turn-overs réalisés par Lancaster entre les deux dernières journées de championnat, le Racing 92 continue donc de séduire et de prouver, au fil de victoires au forceps comme celle s’étant produite samedi soir, qu’il n’est pas dépourvu d’orgueil. À ce sujet, Ibrahim Diallo expliquait face à la presse : « Stuart veut que l’on fasse de Paris-La Défense-Arena une forteresse et depuis qu’il est arrivé, il s’attache à renforcer le caractère de notre équipe. Il parle beaucoup de « spirit »*, de « force mentale » et de tous ces concepts à la Sud-Af… »

Ce n’est pas tout. Dans ses bagages, Stuart Lancaster a également transporté une méthodologie très anglo-saxonne et consistant, en fait, à catégoriser la disposition psychologique de ses hommes en deux couleurs. Diallo poursuit : «La couleur bleue correspond au sang-froid, à la maîtrise : c’est elle qui nous a permis de battre Lyon sur la dernière action de jeu, samedi soir. La couleur rouge est notre ennemie : c’est l’énervement, la panique... » Et tout ce que devra fuir ce Racing en reconquête…

État d’esprit *

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Les commentaires (2)
Nico6469 Il y a 6 mois Le 05/11/2023 à 18:32

Pas grâve , ils se reprendront...!!!!

XVduXV Il y a 6 mois Le 05/11/2023 à 17:08

Dommage pour Lyon