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Top 14 - Will Rowlands (Racing 92), l’homme de Rugby

Par Marc DUZAN
  • Will Rowlands, c’est un esprit sain dans un corps sain, une tête bien pleine sur un corps d’athlète. Photo Icon Sport
    Will Rowlands, c’est un esprit sain dans un corps sain, une tête bien pleine sur un corps d’athlète. Photo Icon Sport Huw Evans Agency / Icon Sport - Huw Evans Agency / Icon Sport
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Samedi soir, l’international gallois Will Rowlands, qui sort d’une superbe Coupe du monde, connaîtra ses premiers frissons en Top 14. Le voici présenté…

Peu à peu, les Mondialistes du Racing reviennent au bercail et si le week-end dernier, le pilier géorgien Guram Gogichashvili a fait à Montpellier son grand retour en Top 14, ce sont les Tricolores Cameron Woki et Gaeël Fickou qui seront tous deux remplaçants samedi soir, face à Lyon. Qu’en est-il des autres ? Les ailiers Juan Imhoff, Henry Arundell et Vinaya Habosi seront rapidement intégrés au groupe francilien quand les Springboks Siya Kolisi et Trevor Nyakane, sacrés champions du monde avec l’Afrique du Sud samedi soir, devraient débarquer dans les Hauts-de-Seine d’ici trois semaines. En revanche, la grande nouveauté du match de ce week-end, face au Lou, devrait coïncider avec la première apparition de Will Rowlands sous les couleurs franciliennes. Et si le deuxième ligne des Diables Rouges n’est pas la plus connue des récentes recrues du Racing, le colosse (2,03 m et 125 kg) sort en revanche d’un Mondial gigantesque et, au poste de numéro 5, donnera donc à Stuart Lancaster et Dimitri Szarzewski des options nouvelles.

Il a appris le rugby à… Rugby

Lui ? Né à Londres d’un père Gallois, il a touché ses premiers ballons au collège de Rugby dans les Midlands, là même où fut créé ce sport, avant d’accomplir de très longues études d’économie à l’université d’Oxford. À bien des égards, son parcours ressemble à s’y méprendre à celui de Thibaud Flament, le globe-trotter du Stade toulousain : "Après avoir étudié à Oxford, expliquait récemment l’intéressé à nos confrères du Daily Mail, je suis parti en Afrique du Sud puis au Canada, où j’ai tenté de gagner un peu d’argent sans visa." Will Rowlands (32 ans, 29 sélections), qui possède déjà de solides bases de Français, aurait dû, après avoir étudié la finance à Oxford, intégrer la City londonienne, où se joue en partie le sort quotidien de l’économie occidentale. Alors démarché par les Wasps, lesquels lui offrirent en 2014 son premier contrat professionnel, il décida finalement de repousser son entrée dans le monde de la finance, un univers qu’il devrait donc embrasser à la fin de son contrat au Racing, d’ici deux ans.

Féru de "macro-économie", le deuxième ligne gallois, titularisé lors de quatre des cinq matchs disputés par les hommes de Gatland en Coupe du monde, livrait d’ailleurs dans la même interview au Mail une vision pour le moins intéressante sur la crise économique actuellement traversée par le rugby : "Pour croître à nouveau, notre sport a besoin à sa tête de véritables experts, pas seulement d’anciens joueurs aimant le jeu et ayant une idée de la façon dont il devrait être géré au niveau local. Les valeurs du rugby sont excellentes mais elles ne pourront rayonner que si notre sport est viable financièrement." À l’heure où se clôt le dixième Mondial de l’histoire, le débat sur les profils et les compétences des grands dirigeants du rugby international n’a en effet jamais été aussi brûlant…

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