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Top 14 - Le nouveau Paris est-il enfin arrivé ?

Par Marc Duzan
  • Laurent Labit est à la tête du nouveau projet parisien.
    Laurent Labit est à la tête du nouveau projet parisien. Icon Sport
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Stade français Mardi, les dirigeants parisiens célébraient en grandes pompes les premiers pas de Laurent Labit, leur nouveau directeur de rugby. La concrétisation de ce regain d’espoir, elle, est désormais attendue face à Castres…

Si le week-end dernier, Laurent Labit avait simplement accompagné les soldats roses dans leur déplacement à Bayonne, sa mission de "directeur de rugby" du Stade français a véritablement commencé cette semaine, alors que les joueurs de la capitale préparaient la réception du Castres olympique, actuel dauphin du leader palois. Labit ? Il fut, pour rappel, le bras droit de Fabien Galthié en équipe de France au fil de ces quatre dernières années et de lui, on loue généralement les compétences lorsqu’il est question de construire un plan de jeu ou d’inaugurer quelques fiers lancements d’attaque. Dès lors, doit-on s’attendre à ce que le jeu parisien évolue radicalement ces prochaines semaines ?

À ce sujet, le nouveau patron sportif parisien nous confiait mardi matin : "La défense va rester comme elle était. On a tous vu ce que Paul (Gustard) en avait fait en l’espace d’une saison : le Stade français fait aujourd’hui partie des trois meilleurs clubs dans ce secteur, avec La Rochelle et Toulouse. Concernant la conquête, le très bon travail de Laurent Sempere sera poursuivi avec Karim Ghezal, en y ajoutant des options différentes. Mais c’est sur l’animation offensive que nous souhaiterions aujourd’hui amener quelque chose de vraiment nouveau. Vous remarquerez que c’est d’ailleurs là-dessus que nous avons le plus recruté, que ce soit au poste de demi de mêlée avec l’arrivée du All Black Brad Weber, dans le fond du terrain avec Pierre Boudehent, au centre avec Joe Marchant (le trois-quarts centre anglais est attendu la semaine prochaine dans la capitale, N.D.L.R.) ou encore au niveau de la charnière, avec Zack Henry." De ce que l’on comprend, le schéma "large-large" jusqu’ici plébiscité par Gonzalo Quesada devrait à terme disparaître pour un produit plus percutant, plus fulgurant et probablement plus proche des standards internationaux desquels Laurent Labit et Karim Ghezal, son bras droit à Paris, sont désormais familiers.

Hans-Peter Wild : "Moins de blabla et plus d’action"

Dès lors, se dirige-t-on dans la capitale vers une révolution culturelle ? Il est évidemment trop tôt pour le dire mais ce début de semaine, le propriétaire du club, Hans-Peter Wild, ne cachait pas son enthousiasme à l’amorce de cette nouvelle saison. "Nous concernant, j’entends beaucoup parler de "saison de transition" mais je sais aussi que nous avons appris du passé. Le cycle Heyneke Meyer n’a pas fonctionné, Gonzalo Quesada a fait bouger les lignes et le club est désormais professionnel. Notre philosophie a changé : il y a moins de blabla et plus d’actions." Après avoir gagné trois de ses quatre premières rencontres, le Stade français a en tout cas l’occasion de valider samedi après-midi, face à l’équipe en forme du moment, un renouveau qu’il n’espère pas feu de paille. Chiche ?

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