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Top 14 - Jack Maddocks, Palois par essence

Par Yanis Guillou
  • Jack Maddocks sous le maillot palois
    Jack Maddocks sous le maillot palois - Icon Sport
Publié le
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L’arrière de la Section paloise est en feu en ce début de saison. Son jeu convient parfaitement à celui d’une formation très joueuse.

La Section paloise n’est pas surprenante, elle est logique. Coleader du Top 14 après quatre journées, Pau s’évertue à performer grâce à un système de jeu aussi plaisant qu’efficace, qui met en avant plusieurs de ses individualités talentueuses. Parmi elles se trouve le meilleur marqueur de Top 14, Jack Maddocks. L’arrière est un indéboulonnable du XV de départ palois et cela n’a rien d’anormal. Toujours dans le bon tempo lorsqu’il s’agit d’attaquer, l’Australien trouve très souvent des brèches dans les défenses adverses. C’est presque étonnant qu’il n’ait jamais été meilleur marqueur d’un championnat durant sa carrière. "En Super Rugby en 2018-2019, j’avais inscrit huit essais en six matchs mais derrière c’était retombé", se souvient le Wallaby aux sept sélections. Les raisons de son succès dans le Béarn sont simples. Dans le système de jeu imaginé par Geoffrey Lanne-Petit, Maddocks évolue comme un deuxième ouvreur dans le sillage de Joe Simmonds.

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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) November 4, 2023

De quoi lui permettre de laisser sa créativité s’exprimer. "J’ai la liberté pour trouver les espaces et je me déplace librement sur le terrain vu que notre jeu sait être déstructuré. Quand je suis comme ça, j’arrive je suis à mon meilleur niveau. Jusqu’à mes 19 ans, je jouais seulement ouvreur. J’étais petit et lent. J’ai grandi tard et j’ai gagné de la vitesse et de la force ce qui m’a permis de me déplacer à l’arrière. Je n’aimais pas trop jouer 10 en Australie parce que je n’étais pas libre. Je profite bien plus en France." Sa connexion avec Simmonds ne s’arrête pas là puisque les deux Anglo-Saxons peuvent s’exprimer dans leur langue natale sur le terrain. Tout sauf anecdotique. "Pour moi, c’est important parce que je ne parle pas encore bien français et le 10 est celui avec qui nous communiquons le plus. Avec Joe, nous jouons de manière très similaire et j’adore."

Miraculé

Au top de sa forme, l’ancien des Waratahs peut savourer, alors que tout n’a pas toujours été rose pour lui depuis son arrivée. Sa blessure à la cuisse qui l’avait éloigné des terrains dix mois l’a particulièrement marquée mais n’est maintenant qu’un mauvais souvenir. "J’avais une calcification osseuse de 10 cm par 4 cm dans ma cuisse. C’était très dur parce qu’il n’y avait pas beaucoup d’informations à propos de cette blessure. Je me réveillais à 3 heures du matin en me demandant si j’allais pouvoir revenir à 100 %. Je le suis maintenant et c’est un miracle." Virevoltant, Maddocks s’autorise même à prendre des risques sur le terrain comme face à Lyon, où il se permettait d’aplatir le ballon juste avant de sortir en ballon mort, à la stupeur générale. "Quand je suis sur le terrain, ce n’est pas moi dans ma tête (sourire). Je suis vraiment tranquille dans la vie mais quand je suis en match, je fais les choses sans réfléchir. Parfois, je ne me souviens même pas de ce que j’ai fait." Une action qui n’est pas sans rappeler un certain manqué sous le maillot des Waratahs en 2021, où l’arrière avait laissé échapper le ballon en terre promise. "Je me souviens… Ça fait deux fois maintenant. Ça n’arrivera plus jamais j’espère (rires). " Il y a intérêt Jack !

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