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Finale de la Coupe du monde 2023 - Mika : "Le show d'avant-match ? C'est un défi immense !"

  • Mika avait notamment fait un show lors de la finale du Top 14 en 2018
    Mika avait notamment fait un show lors de la finale du Top 14 en 2018 Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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En pleine répétition à l'Opéra de Paris avant son show au Stade de France, Mika nous a accordé un entretien pour évoquer la représentation qu'il effectuera juste avant la finale de la Coupe du monde, entre la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud ce samedi soir à 21h. L'artiste sera notamment le 25 mars 2024 à l'Accor Arena de Paris.

Comment vous sentez-vous avant ce show au Stade de France devant 80 000 personnes ? Et quand on est une star internationale, est-ce qu'on a encore le trac ?

Bien sûr ! Je suis très conscient que là je suis dans un contexte qui n'est ni un festival, ni un concert. La priorité de la soirée, c'est le match. Un grand match avec des sportifs qui ont dédié toutes leurs vies pour en arriver là, dans un stade avec des fans qui viennent du monde entier. Je ne vois pas ça comme de la pression mais plutôt comme un challenge, pour moi et tous ceux avec qui je travaille. Comment créer un moment de magie et de couleurs et un message universel d'amour juste avant l'hymne national et le match ? On a juste tellement hâte.

Cela doit demander une organisation millimétrée..

Ce qui est stimulant, c'est que jusqu'à la dernière minute il faut changer, modifier et s'adapter aux contraintes car il ne faut pas toucher la pelouse, monter et démonter la scène en quelques minutes et gérer 100 enfants. Ce n'est pas comme un show normal, par exemple celui que j'ai eu la chance de faire en finale du Top 14 en 2018. On s'adapte en permanence, aujourd'hui encore, pour que ce soit le meilleur avant-match possible. Je souhaite que l'énergie dans le stade soit chaleureuse, généreuse et qui aura beaucoup d'amour avant que la grande bataille ne commence. On veut encore plus amplifier l'ambiance. C'est fondamental que ce soit un flash d'énergie et de couleurs.

Pouvez-vous nous dire comment va s'articuler le show d'avant-match ?

Le show durera exactement 4 minutes et 45 secondes. C'est un medley de cinq de mes chansons, avec la participation de la mêlée des chœurs, ces enfants de l'éducation nationale et de la maîtrise populaire. Ce sont des arrangements de mes titres avec le chœur d'enfants. Il y en a certains qui jouent des instruments, ils ont beaucoup de talents cachés. Il y a des cuivres, des vents, des violonistes, des chanteurs et des danseurs. Je ne vous cache pas que c'est un défi immense pour les enfants et ils travaillent d'une manière incroyable. La plus petite a 10 ans et le plus grand il a 17 ans.

Vous avez aussi beaucoup œuvré pour la mêlée des chœurs. Le projet a d'abord connu une indignation de la part de supporters et a ensuite trouvé un second souffle, auquel vous avez participé.

C'était une initiative ambitieuse qui a survécu malgré beaucoup de changements et de contraintes. Le plus important c'était de ne pas abandonner, on ne pouvait pas ! C'est quelque chose de beau et de nécessaire. Les fans du rugby se sont exprimés, on a pris une petite pause car on a découvert que les hymnes n'étaient pas assez efficaces. Il fallait expliquer aux enfants que ce n'était pas le bon effet mais qu'on allait retravailler ça. Ça fait partie du métier et vous allez apprendre une grande leçon. Alors, les enfants se sont impliqués à fond et sont venus travailler à 8h du matin. Peu de monde a dormi pendant quelques jours mais on ne pouvait pas arrêter ce projet. On se devait d'être à la hauteur des attentes des joueurs, des fans, des fédérations, parce que les hymnes sont sacrés. Un hymne doit être intense et émouvant. Le challenge qu'on a eu c'est qu'il fallait faire beaucoup de choses en très peu de temps, environ 3 jours et demi (rires)

Mika, artiste international, a été choisi pour le show d'avant-match de la finale de la Coupe du monde
Mika, artiste international, a été choisi pour le show d'avant-match de la finale de la Coupe du monde Lemoine Helene

Quelle place a le rugby dans votre vie ?

J'ai grandi entouré par ça. J'ai beaucoup d'amis qui y jouent. La première partie de mon enfance était à Paris mais après je suis parti à Londres. J’ai commencé à chanter très jeune, je suis redevenu fan du rugby, et le Top 14 m'a montré que l'ambiance du rugby est totalement différente du foot. Puis plus grand, j'ai passé des soirs et des soirs dans les pubs entourés par mes potes pendant les matchs.

Vous avez un souvenir marquant avec ce sport ?

J'ai souvenir d'avoir joué au rugby étant petit à "St Philip's School" à Londres. Je n’étais pas tellement bon en rugby mais mon frère était fabuleux. Je me souviens de ma première expérience en rugby, il y avait le baptême de boue, où le nouveau joueur est complètement couvert de boue. J'étais tellement content de ce moment, c'était la première fois de ma vie que je suis allé dans le bus puis chez moi, entièrement couvert de boue (rires). Ma mère qui me criait dessus et moi j'avais un grand sourire. Je retiens que dans ce sport on peut rentrer complètement sale et personne ne peut vous gronder !

Que pensez-vous sportivement de cette finale de la Coupe du monde ?

On est prêt et on va assister à une finale, je ne dirais pas historique parce que je n'aime pas ce terme, mais qui va être très très intense. Ce qui est surprenant, c'est la manière dont on est arrivé à ce choc. Même si on sait que l'Afrique du Sud est une équipe redoutable, nation majeure et l'une des plus importantes du rugby, le match face à l'Angleterre était surprenant. Je voyais l'Angleterre ou la France arriver en finale. Et à la fin, on a droit un combat entre deux monstres de ce sport.

Avez-vous un pronostic sur la finale ? 

C'est impossible ! Il faut demander aux dieux. Et même eux se disputent entre eux pour prédire le résultat.

Aviez-vous une préférence entre le XV de France et l'Angleterre ?

J'étais un peu partagé mais ça fait maintenant des mois qu'on travaille avec les enfants. Ils sont tous pour la France, tous entourés par France Rugby et l'esprit des Bleus. Donc j'étais plutôt du côté de la France. 

Des projets en lien avec le rugby sont-ils dans les tuyaux ?

Oui c'est mon deuxième projet et donc comme on dit jamais deux sans trois. Moi vous savez, je suis quelqu'un qui n'attend rien et qui est toujours surpris par ce qui arrive et c'est comme ça que je peux m'amuser faut laisser la vie s'évoluer. 

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